ME EL HADJI DIOUF «Qu'est-ce qui se passe ? Un garçon qui ne peut pas se retenir, un garçon qui ne peut pas rester chez lui pendant le couvre-feu…»




 
“Nous assistons aujourd'hui au procès du mensonge, de la manipulation et de la lâcheté. Pendant des années, notre pays est pris en otage par un homme qui n'a aucun respect pour la justice et les institutions. On a voulu politiser une infraction simple commise par un homme politique certes, mais qui ne demeure pas moins qu'un justiciable. Mais qu'est-ce qui s'est passé pour qu'il y ait tant de morts, de casses, de magasins brûlés etc. ? Qu'est-ce qui se passe ? Une petite affaire de viol. Un garçon qui ne peut pas se retenir. Un garçon qui ne peut pas rester chez lui pendant la période du couvre-feu. Ce garçon est le plus grand menteur du pays. Parce que dans sa première déclaration, il avait déclaré ne s'être jamais rendu dans ce salon et qu'il ne connaissait pas cette fille (Adji Sarr). Ousmane Sonko est un grand menteur. Il nous parlait de son projet salafiste, criminel. C'est extrêmement grave. Il est violeur et un terroriste. Cette infraction a entrainé plusieurs morts d'hommes », a-t-il lâché avant que le juge ne lui demande de mesurer ses propos. Mais Me El Hadji Diouf continue de s’en donner à cœur joie. Le président de la chambre criminelle revient à la charge et lui ordonne de rester dans les limites du dossier : «Me, si vous persistez comme ça, je vais vous retirer la parole. Restez dans les limites du dossier». Poursuivant en criant, Me Diouf assène : «comprenez la parole d'un avocat dont la maison a été brûlée M. Le Président. J'ai été menacé. Rien qu'en un jour, je recevais 571 messages de mort. Je suis outré M. Le Président. Ma femme n'ose plus mettre les pieds aux Maristes. Si on l'avait trouvé là-bas puis égorgée ? Pour avoir défendu une dame, ma maison a été brûlée. Ça n'existe dans aucun pays du monde». Le juge revient une nouvelle fois pour lui demander de s’en tenir au dossier puisqu'on perdait du temps avec ses «écarts de langage».
 
 
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