Ayant pris part à la marche qui a été organisée, hier, par leurs confrères du Sytjust, le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), Mballo Dia Thiam, a annoncé une marche qu’ils feront le 19 décembre prochain sur la même place. Le syndicaliste, qui réitère que le combat est commun, d’expliquer qu’il ne fallait pas attendre 2018 pour leur dire qu’il n’y avait pas de provisions indemnitaires.
Ce n’est pas seulement la justice qui est en ébullition, parce que les travailleurs de la santé aussi vont se faire entendre. Hier, à l’occasion de la marche pacifique qui a été organisée par ses confrères du Sytjust (Syndicat des travailleurs de la justice), le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), par la voix de son secrétaire général Mballo Dia Thiam, a annoncé qu’ils feront eux aussi une marche les jours à venir. Le syndicaliste et certains de ses collaborateurs, qui étaient venus soutenir les travailleurs de la justice, ont fait cette annonce face à la presse. «Depuis 2015 jusqu’en décembre 2018, aucune proposition concrète n’a été faite, sinon des menaces. On met de l’argent pour la justice et au dernier moment, on le retire. Ça ne s’est jamais vu dans un pays organisé. Maintenant, le combat est commun et j’en profite pour dire aussi que le mercredi prochain, 19 décembre, à la même place, nous ferons aussi notre marche pour les même raisons. C’est-à-dire pour un régime indemnitaire pertinent et équitable. Parce que nous sommes dans un État de droit et les menaces ne nous feront pas reculer. Et il se peut même qu’on aille jusqu’à une jonction. Et demain ou après-demain aussi, on risque tous d’être dans la rue, parce que nous sommes dans la même centrale syndicale», déclare Mballo Dia Thiam, qui ajoute : «Il faut que ce ‘’Coumba am ndey’’ et ce ‘’Coumba amul ndey’’ cessent. Selon Mballo Dia Thiam, ils sont des syndicalistes et non des politiciens et que c’est pour cela qu’ils n’ont pas de calendrier électoral.
Il précise qu’ils ont commencé à alerter depuis le mois de décembre 2017, bien avant les élections. Mais, selon lui, c’est le gouvernement qui a donné à tout le monde rendez-vous à la veille des élections. «Il n’a qu’à donc assumer cette posture et se mettre à la disposition des syndicats. Parce qu’un gouvernement est là pour régler la question de la justice, de la santé et aussi celle de l’éducation. Parce que c’est son devoir régalien», a-t-il tonné.
Fatou D. DIONE