Guy Marius Sagna et ses autres camarades des organisations de la société civile et de qui protestaient contre l’instauration du filtre du parrainage pour les élections législatives ont tous été arrêtés. Dès qu’ils ont montré le bout du nez (aux abords du ministère), la police s’est mise en action elle aussi pour les interpeller tous.
Ils avaient pris date pour une marche dans les artères de Dakar aux fins de déposer une lettre de protestation contre le parrainage pour les élections législatives. Mais au final, ils n’y seront pas parvenus. En effet, dès qu’ils ont mis les pieds aux abords du ministère de l’Intérieur, après s’y être transportés à bord de véhicules particuliers, les activistes ont tous été arrêtés et mis dans les pickups qui étaient prépositionnés pour l’occasion. Mais Guy Marius Sagna, Dame Mbodj, Aliou Gérard Koïta, Daouda Guèye de Pikine, MouhamedDiédhiou dit "Tiger", Khady Badiane, SylvestineMendy, AdamaDiatta, Mamadou Gadio, Baye Niass, DJ Malick, Yolande Camara (Lcis), Abdou Karim Guèye, Ousmane Sarr… ont tous été arrêtés par la police. Ils sont au total 18 manifestants. La liste est loin d’ailleurs d’être exhaustive car elle peut évoluer. Guy Marius Sagna et ses camarades des mouvements de la société civile sénégalaise voulaientmarcher d’hierde la Place de l'Obélisque au ministère de l'Intérieur, histoire de remettre une lettre de protestation à Antoine Félix Diome.
Refus net du préfetde Dakar Mor Talla Tine qui leur avait autorisé demarcher de la Place de la Nation jusqu’au Rond-point Rts. Ce qu’ils ont refusé. Défiant le Préfet, ils sont arrivés aux abords des locaux du ministère de l’Intérieur, mais ils ont été embarqués à bord des fourgonnettes de la police.
Finalement, tard dans la nuit, ils ont été libérés. D’après le secrétaire administratif du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp France Dégage), Guy Marius Sagna et Cie ont été finalement libérés dans la soirée d’hier. Mais pas tous en même temps. C’est de manière dispersée et certains ont été déposés par la police sur la route de KeurMassar, d’autres à Guédiawaye, un peu n’importe comment ; mais ils ont tous été relâchés.
BMS