MANIFESTATIONS ET NOMBRE DE MORTS ENREGISTRÉS LORS DES ÉMEUTES :Idrissa Seck met au banc des accusés le Président Macky Sall et Ousmane Sonko




 
 
 
A quelques mois de la présidentielle de 2024, le président du parti Rewmi multiplie les sorties contre ses deux potentiels adversaires. Idrissa Seck accuse ouvertement Macky Sall et Ousmane Sonko d’être les seuls responsables de la situation de tension que nous vivons ces derniers temps.
 
Le président du parti Rewmi a encore fait du sien. Idrissa Seck, dans un audio transmis à la presse, n’a pas manqué l’occasion d’attaquer ses deux principaux adversaires de l’arène politique : Ousmane Sonko et Macky Sall. Idrissa Seck pulvérise le pastéfien en chef et l’apériste en chef, qu’il accuse d’être responsables des émeutes qui émeuvent le pays depuis jeudi dernier. Selon lui, «le sujet du troisième mandat reste central. Mais, il ne sera devenu une réalité que si le président de la République l’annonce, si le Conseil constitutionnel le valide et si le peuple l'octroie. Une série de si, à mon humble avis, peu probables dans leur intégralité», fait savoir l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Cependant, il a caricaturé ses deux adversaires à l’image de porte-malheur. «Si un citoyen parce que leader politique s’autorise le droit d’insulter les juges et les forces de sécurité et de défense, de menacer de mort le chef de l’Etat, d’appeler ouvertement à l’insurrection et de rester libre, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. Si un citoyen peut impunément calomnier et diffamer d’autres citoyens, il n’y a pas de justice. Si un citoyen peut user de son leadership pour s’octroyer les faveurs d’une jeune mineure et refuser de se soumettre à la justice de son pays, il n’y a pas de justice. Si un chef d’Etat après deux mandats consécutifs s’extirpe du ‘’nul ne peut’’ constitutionnel et impose à son peuple un troisième mandat, il n’y a pas de justice», caricature le leader de Rewmi, qui jette dans le même sac Sonko et Macky. «Aucun des motifs ci-dessus listés ne mérite cependant les morts d’innocents Sénégalais et les drames de la violence actuelle», conclut l’ancien maire de la ville de Thiès.
 
Baye Modou SARR
 
 
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