D’après Le ministre de laJustice, il ya eu une évolution des infrastructures qui a entraîné le doublement du nombre de chambres. «Ce que vous pensez être un gaspillage ne l’est pas, parce que les magistrats devant s’occuper du travail sont déjà sur place, il n’y aura donc aucune incidence financière», clarifie-t-il.
Par rapport à l’application de la parité, Me Malick Sall assure que le Cour suprême va rendre un arrêté de principe qui s’appliquera à tous très prochainement. Concernant la saisine de la Cour suprême pour les contrats et conventions, le garde des Sceaux a tenu à rassurer les députés. «En cas d’urgence, le Premier président décide, mais il est important de savoir que les partenaires financiers de l’État ont tenu à ce que ces contrats soit signés à la Cour suprême et quand le Premier président donne son avis et que survient un contentieux, c’est la chambre qui décide au lieu du président», renseigne-t-il.
Abordant la question du retrait des magistrats retraités, Me Malick Sall a mis sa robe d’avocat pour défendre ces derniers.«Je ne pense pas qu’il soit possible trouver un meilleur magistrat que celui qui dirige actuellement la Cour suprême. C’est un homme brillant,intègre et ce n’est certainement pas au crépuscule de sa vie qu’il va s’adonner à des pratiques répréhensibles.Nous sommes confrontésà un gap au niveau de la disponibilité des magistrats, si nous pouvons aujourd’hui garder ceux-là pour 10 ans encore, on le fera», a soutenu le ministère de la Justice.
NdèyeKhady DIOUF