Comme un train à l’arrêt peut en cacher un autre qui roule, l’enquête diligentée sur un trafic de passeports diplomatiques et incriminant des pandores peut en cacher une autre enlisée et éclaboussant des caciques marron beige portant cocarde vert-jaune-rouge. Et apparemment, les deux affaires n’ont aucun lien, même si elles portent sur le même objet, le trafic du sésame diplomatique. Bon, comme on essaie de l’endormir par des leurres en alpaguant le menu fretin, Goorgoorlu reste vigilant et attend impatiemment cette date du 21 décembre annoncée comme celle du mandat à comparution décerné par le juge à nos deux dépités impliqués dès l’aube dans cette scabreuse affaire. Mais au-delà de ces deux locataires de la place Soweto dont l’immunité a été levée, quelle est la profondeur de la forêt derrière eux ? Puisque d’aucuns, téméraires, ont avancé l’hypothèse que le mal est ancré dans l’institution depuis très longtemps. En tout cas, elle n’en sera pas plus écornée, car durant cette seule législature, elle a abrité un faux monnayeur présumé, un violeur présumé et ces présumés trafiquants de passeports diplomatiques. Sans compter les diatribes, les quolibets et même les gnons.
Waa Ji
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