Les transporteurs réclament une indemnisation



 
L’ordonnance N°06/2022/CJ du 24 mars 2022 de la Cour de Justice de l’Uemoa dans laquelle il a été ordonné le sursis à exécution des sanctions prononcées par la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Uemoa, lors de sa session extraordinaire tenue, à Accra, le 9 janvier 2022, n’a pas échappé aux transporteurs restés bloqués des semaines durant à la frontière. Dans un communiqué, ces derniers regroupés au sein du cadre du Collectif des acteurs des Transports routiers du Sénégal (Catrs), demandent qu’une indemnisation pour le préjudice subi leur soit versé. D’après Momar Sourang, coordonnateur général du Catrs, cet embargo n’a pas fait que des impactés du côté des transporteurs. En effet, disent-ils, des chauffeurs ont été maintenus contre leur gré, en pleine brousse, dans le plus grand dénuement; dormant à la belle étoile ou partageant leur cabine avec leurs apprentis, obligés de se doucher à la belle étoile et contraints à d’énormes difficultés pour avoir de l’eau. Ces chauffeurs, selon lui, doivent être indemnisés. Il invite le président du Conseil malien des Transporteurs routiers (Cmtr), Youssou Traoré, «de prendre un huissier et de faire le constat aussi bien du côté des camions maliens en terre malienne, que de camions maliens en terre sénégalaise, pour évaluer le préjudice qu’ils ont subi. Du côté Sénégalais, le Catrs demandera également aux responsables de s’atteler à cette tâche», peut-on lire dans le document de Sourang et Cie.
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :