Les propriétaires des deux bus impliqués dans l’accident survenu le 8 janvier dernier à hauteur du village de Sikilo dans le département de Kaffrine, ayant occasionné 42 morts, ont comparu hier devant le tribunal de grande instance de Kaolack pour les délits de mise en danger de la vie d’autrui, abandon d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis de conduire de catégorie D (pour la conduite d’un bus de transport), défaut de souscription d’une police d’assurance à la réception, à l’homologation contre Moussa Sow (32 ans) et les mêmes chefs d’inculpation, à l’exception du délit de défaut d’assurance contre Birame Tine (34 ans). Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a demandé deux ans dont un ferme contre le premier et un an dont six mois ferme contre le second. Les prévenus seront édifiés sur leur sort le 25 janvier prochain. En attendant, ils restent en prison étant donné que le juge a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats de la défense.
Ils seront édifiés mercredi
A la barre, les prévenus ont, tour à tour, réfuté les faits qui leur sont reprochés. Birame Tine révèle avoir hérité le bus de son défunt père. Il informe, dans la foulée, s’être occupé régulièrement de la maintenance et du contrôle du véhicule et en veut pour preuve l’achat de pneus de rechange à 120.000 francs l’unité. Seulement, ce montant a été jugé dérisoire aussi bien par le substitut du procureur que par le juge qui font état de pneus d’occasion. A les en croire, le pneu coûte 500.000 francs l’unité. Contrairement à Birame Tine, Moussa Sow a tout simplement nié être le propriétaire du véhicule impliqué dans l’accident de Sikilo. Le bus, argue-t-il, appartenait à son défunt frère. Depuis lors, il révèle avoir confié le véhicule au chauffeur décédé dans l’accident. Poursuivant, il révèle que les recettes issues de l’exploitation de ce moyen de transport étaient destinées à la veuve et aux enfants de son défunt frère. Des propos qui n’ont pas convaincu le représentant du parquet, persuadé que le prévenu avait la gestion du bus ; il était par conséquent le propriétaire exploitant.
Ils seront édifiés mercredi
A la barre, les prévenus ont, tour à tour, réfuté les faits qui leur sont reprochés. Birame Tine révèle avoir hérité le bus de son défunt père. Il informe, dans la foulée, s’être occupé régulièrement de la maintenance et du contrôle du véhicule et en veut pour preuve l’achat de pneus de rechange à 120.000 francs l’unité. Seulement, ce montant a été jugé dérisoire aussi bien par le substitut du procureur que par le juge qui font état de pneus d’occasion. A les en croire, le pneu coûte 500.000 francs l’unité. Contrairement à Birame Tine, Moussa Sow a tout simplement nié être le propriétaire du véhicule impliqué dans l’accident de Sikilo. Le bus, argue-t-il, appartenait à son défunt frère. Depuis lors, il révèle avoir confié le véhicule au chauffeur décédé dans l’accident. Poursuivant, il révèle que les recettes issues de l’exploitation de ce moyen de transport étaient destinées à la veuve et aux enfants de son défunt frère. Des propos qui n’ont pas convaincu le représentant du parquet, persuadé que le prévenu avait la gestion du bus ; il était par conséquent le propriétaire exploitant.