Le Sénégal adopte un cadre réglementaire pour dynamiser l’écosystème des start-up



Adopté cinq ans après le vote de la loi sur la création et la promotion des start-up, le décret d’application établit un cadre réglementaire pour ces entreprises innovantes. Il intègre une série de mesures incitatives conçues pour stimuler leur développement et accélérer leur croissance.

Au Sénégal, le Conseil des ministres, réuni le mercredi 29 janvier 2025, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, a examiné et adopté le décret d’application de la loi du 6 janvier 2020 portant création et promotion des start-up.

Avec ce décret, les jeunes entreprises innovantes du pays exerceront désormais dans un cadre réglementaire clair, offrant un environnement propice à leur croissance.

Cette réglementation définit les critères d’éligibilité au statut de start-up, encadre leur création et met en place un ensemble de mesures incitatives consenties à leur endroit : accès aux financements, exonérations fiscales, accompagnement institutionnel, renforcement des capacités, prise en charge partielle des cotisations sociales.

Si certains pointent du doigt le retard pris dans l’adoption de cette réglementation, tous s’accordent à reconnaître qu’elle constitue une mesure concrète visant à accélérer l’essor et la compétitivité des jeunes pousses sénégalaises.

En 2024, les entreprises technologiques du pays de la Teranga ont levé 36 millions de dollars en financement par equity, se positionnant au 8ᵉ rang en Afrique, selon Partech Africa. Un bon début, mais loin du quatuor de tête, Nigeria, Afrique du Sud, Egypte et Kenya.

Avec cette avancée réglementaire, le Sénégal envoie un signal fort pour les entrepreneurs en quête d’opportunités et de soutien.


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