«Le problème vient du promoteur. Tout le monde était prêt à lutter dans les deux camps, mais il est déplorable qu’on s’engage à verser des sommes à des lutteurs et qu’on ne respecte pas sa parole. On fait trainer pour ne rien donner au final. Il lui a manqué de l’argent», a confié Luc Estienne, qui avait effectué le déplacement au Sénégal avec sa femme pour assister au combat. «C’est regrettable, mais c’est ça la vie», ajoute-t-il. Parlant du combat royal, Luc Estienne souligne que tout n’est pas encore perdu. «Le combat pourrait avoir lieu, mais avec un autre promoteur. Ce n’est plus possible de lutter pour Assane Ndiaye», explique le spécialiste de la boxe thaïe.
«Eumeu et Bombardier sont tombés sur un mauvais promoteur»
Luc Estienne d’envoyer un petit tacle au patron de la structure Baol Productions. «C’est conjoncturel. Ils sont tombés sur le mauvais promoteur. On savait qui était derrière et on croyait que c’était du sérieux, mais hélas !», assène Estienne. Bombardier, qui n’a plus lutté depuis 2015, contre Modou Lô, risque de filer vers une troisième année blanche. Malgré tout, Luc Estienne n’est pas du tout inquiet. «La lutte avec frappe chez les ténors, c’est un combat par an. Donc si vous faite un combat tous les deux ans, cela ne change pas grand-chose. Si c’était dans les mbappatts, cela pourrait causer des problèmes, mais à ce niveau, cela ne change rien du tout», indique Estienne qui ajoute : «Balla Gaye sort d’une année blanche, il va revenir peut-être plus fort, peut-être pas, mais il n’y a pas réellement de problème chez les ténors».
«Bombardier a déjà reçu des offres»
«Bombardier est un guerrier, une bête du travail. Il est tellement fort qu’il peut même se permettre de ne pas s’entrainer régulièrement», dit Luc Estienne et de poursuivre : «nous avons reçu des propositions concernant d’autres sports de combat, car Bombardier intéresse énormément de monde. Ca serait bien d’avoir deux combats en 2018. Il y a des propositions. S’il faut lutter en janvier, février, ça sera bon. L’important est de lutter et passer à autre chose».