La voie de la liberté est parsemée d’embuches pour Seydina Fall alias Bougazelli et Cheikh Gadiaga. Ils peinent à voir le soleil briller, pour le moment, même s’ils sont guidés par leur avocat Me Ciré Clédor Ly. Car, les recours devant la Chambre d’accusation n’ont jusque-là pas prospéré. Toutefois, Me Ly a saisi la Cour suprême d’un recours en cassation, pour le compte de Cheikh Gadiaga. Et s’agissant du député apériste, la robe noire retourne devant le Doyen des juges d’instruction et invoque des raisons de santé.
Ni Seydina Fall ni Cheikh Gadiaga n’ont pu obtenir le sésame, devant la Chambre d’accusation, par rapport à leurs demandes de mise en liberté provisoire rejetées par le Doyen des juges d’instruction. Pour ce qui est du cas du député apériste, l’un de ses avocats Me Ciré Clédor n’estime pas nécessaire d’aller en cassation pour attaquer l’arrêt. La robe noire va donc retourner devant le Doyen des juges d’instruction pour introduire une nouvelle requête. L’une des raisons pour lesquelles il se bat pour la mise en liberté très rapidement de son client, c’est son état de santé. «Bougazelli est très malade et je ne cesse d’attirer l’attention du juge d’instruction sur cela. Aujourd’hui, il doit pouvoir être libéré pour raison de santé», a pesté la robe noire. Sur le fait que la demande soit déposée avant l’audition sur le fond, Me Ly se veut clair : «la loi ne dit nulle part qu’il faudrait que le juge t’entende pour que tu puisses bénéficier d’une liberté. Ce n’est écrit nulle part». L’avocat laisse entendre tout de même que son client sera bientôt entendu sur le fond par le magistrat instructeur.
Quid maintenant de Cheikh Gadiaga ? Il est aussi maintenu en prison par la Chambre d’accusation qui a rejoint le Doyen des juges sur le refus de sa mise en liberté provisoire. Si, pour l’avocat, il n’y a aucune raison sérieuse qui pousse le juge à le retenir en prison, puisqu’il a terminé l’instruction, la Chambre d’accusation considère que non. La juridiction de recours n’a pas suivi l’avocat dans cette logique, estimant qu’il y a des vérifications à faire. D’où le refus. Cheikh Gadiaga a fait cinq mois de prison et le juge a six mois pour terminer son instruction. Cependant, pour l’avocat, la justice veut tout simplement retenir son client en prison, mais que ce dossier pouvait normalement atterrir directement sur la table du juge des flagrants délits. «Il n’y a rien à instruire dans ce dossier», a martelé la robe noire. Pour Me Ly, du moment qu’il s’agit d’une diffusion de données à caractère personnel sur les réseaux sociaux, et qu’ils disent avoir les preuves, c’est exagéré de demander six mois pour cela.
Rappelons que la partie civile dans cette affaire, c’est la famille de Feu Ndiouga Kébé, représentée par leur fille Moumy Kébé.
Alassane DRAME
Ni Seydina Fall ni Cheikh Gadiaga n’ont pu obtenir le sésame, devant la Chambre d’accusation, par rapport à leurs demandes de mise en liberté provisoire rejetées par le Doyen des juges d’instruction. Pour ce qui est du cas du député apériste, l’un de ses avocats Me Ciré Clédor n’estime pas nécessaire d’aller en cassation pour attaquer l’arrêt. La robe noire va donc retourner devant le Doyen des juges d’instruction pour introduire une nouvelle requête. L’une des raisons pour lesquelles il se bat pour la mise en liberté très rapidement de son client, c’est son état de santé. «Bougazelli est très malade et je ne cesse d’attirer l’attention du juge d’instruction sur cela. Aujourd’hui, il doit pouvoir être libéré pour raison de santé», a pesté la robe noire. Sur le fait que la demande soit déposée avant l’audition sur le fond, Me Ly se veut clair : «la loi ne dit nulle part qu’il faudrait que le juge t’entende pour que tu puisses bénéficier d’une liberté. Ce n’est écrit nulle part». L’avocat laisse entendre tout de même que son client sera bientôt entendu sur le fond par le magistrat instructeur.
Quid maintenant de Cheikh Gadiaga ? Il est aussi maintenu en prison par la Chambre d’accusation qui a rejoint le Doyen des juges sur le refus de sa mise en liberté provisoire. Si, pour l’avocat, il n’y a aucune raison sérieuse qui pousse le juge à le retenir en prison, puisqu’il a terminé l’instruction, la Chambre d’accusation considère que non. La juridiction de recours n’a pas suivi l’avocat dans cette logique, estimant qu’il y a des vérifications à faire. D’où le refus. Cheikh Gadiaga a fait cinq mois de prison et le juge a six mois pour terminer son instruction. Cependant, pour l’avocat, la justice veut tout simplement retenir son client en prison, mais que ce dossier pouvait normalement atterrir directement sur la table du juge des flagrants délits. «Il n’y a rien à instruire dans ce dossier», a martelé la robe noire. Pour Me Ly, du moment qu’il s’agit d’une diffusion de données à caractère personnel sur les réseaux sociaux, et qu’ils disent avoir les preuves, c’est exagéré de demander six mois pour cela.
Rappelons que la partie civile dans cette affaire, c’est la famille de Feu Ndiouga Kébé, représentée par leur fille Moumy Kébé.
Alassane DRAME