Faire connaître leur métier au grand public, c'est le souhait émis samedi dernier l'Amicale des greffiers du Sénégal qui était en assemblée générale au Tribunal de Grande Instance de Dakar. Occupant une place importante dans la chaîne judiciaire, ils exigent la revalorisation de leur corporation.
À l'occasion de son assemblée générale qui s'est tenue samedi dernier, 3 juillet, au Tribunal de Grande Instance de Dakar, l’Amicale des greffiers du Sénégal (Ags) a évoqué la revalorisation de leur profession en mettant l’accent sur le bien-être professionnel, moral et matériel du greffier. Toutefois, les robes noires n'ont pas manqué de révéler que leur métier est méconnu des Sénégalais. D'où l'importance de faire connaître leur travail au grand public. «L'Amicale des greffiers du Sénégal est un cadre d'échanges. On s'est rendu compte que notre métier est un peu méconnu du public. Pourtant, nous occupons bien notre place dans la chaine judiciaire. Notre corps se rajeunit de plus en plus et il y a aussi beaucoup de potentiel dans le corps qu'on voudrait exploiter», a expliqué Me Ngoné Diop Niang, greffière au niveau du Tribunal de commerce et présidente du bureau provisoire de l'Amicale des greffiers du Sénégal (Ags).
A propos des objectifs de l'Ags, elle précise : «ce n'est pas le prolongement de la scission qui existe au sein du Sytjust. Parce que l'amicale a existé bien avant la scission c'est-à-dire il y a 4 ans de cela. C'est juste un cadre d'échanges pour les greffiers qui leur permettra de parler de leur métier, renforcer la solidarité et l'entraide entre les greffiers».
Les greffiers ont saisi l’occasion pour présenter le premier numéro du journal du greffe appelé «Le Plumitif». Ce journal trimestriel est conçu par des greffiers pour le greffe. Et à propos du «Plumitif», le greffier Me Pape Cheikh Ahmed Diack explique ses objectifs : «on veut que ce journal de par le nom, les intitulés des rubriques, le contenu des articles, renvoie au greffe. C'est un journal destiné aux greffiers et à tous les acteurs de la famille judiciaire, mais aussi au grand public (étudiants en droit, journalistes, chroniqueurs judiciaires...)»
Fatou D. DIONE