LE PROCUREUR SUR L'AFFAIRE DU DÉCÈS DES 11 BÉBÉS : «La justice sera implacable avec toute personne dont la responsabilité serait engagée»



 
Selon le procureur près leTribunal de Grande Instance de Thiès, Abdoulaye Ba, la justice sera implacable pour toute personne qui sera impliquée dans l'affaire du décès des 11 bébés survenu à l'hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. Selon le parquetier qui faisait face à la presse, hier, dans cette ville sainte, à ce stade de l'affaire, il ne peut pas se prononcer sur les véritables causes de l'incendie, même si 6 personnes ont déjà été entendues.
 
 
Suite à l'incendie du service néonatal de l'hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane survenu dans la nuit du 25 au 26 mai 2022, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, n'a pas tardé à réagir. Ainsi, il a mis en branle la machine judiciaire afin que la lumière soit faite dans cette affaire. Face à la presse hier, le procureur près le Tribunal de Grande Instance de Thiès, Abdoulaye Ba, a averti toute personne qui serait impliquée dans ce drame. «Ce qu'il faut dire avec certitude, c'est que quand l'information a été portée à notre connaissance par le délégué du procureur, hier nuit à 23h-00mn, nous n'avions ménagé aucun effort. On s'est déplacé rapidement pour venir faire des constatations d'usage. C'est ainsi que la justice s'est autosaisie. Je vous assure que la justice sera implacable avec toute personne dont la responsabilité serait engagée», a lancé le ministère public. Ce dernier de révéler qu'à ce stade de l'enquête, il y a déjà des personnes qui ont été entendues. «La procédure de l'enquête est en train de suivre son cours. D'ailleurs hier, le commissaire Diédhiou a procédé à des auditions. Et 6 personnes ont été déjà entendues. Ils sont en cours d'enquête. Et comme l'enquête est secrète, nous sommes tenus par le secret», a fait savoir le procureur.
Le représentant de la société de préciser qu'à ce stade de l'enquête, il n'y a que des constatations matérielles qui sont en cours d'être relevées par des éléments de la police scientifique qui ont eu à travailler avec le commissariat de Tivaouane en opération combinée. Mais, sur ce drame, il est selon lui trop tôt de révéler les véritables causes. «Ce serait prématuré pour nous aujourd'hui de se prononcer sur les causes réelles de l'incendie. Sauf à attendre la clôture de l'enquête», dit-il.
 
Fatou D. DIONE
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :