LE LEADER DE L’EX PASTEF A LA PRISON DE CAP MANUEL : L’Administration pénitentiaire s’explique sur le transfèrement d’Ousmane Sonko




 
 
 
Alors que le transfèrement de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à la prison de Cap Manuel suscite de nombreux commentaires, jusque dans les rangs de ses avocats, l’Administration pénitentiaire a tenu à apporter des précisions sur cette décision de changer le lieu de détention de l’opposant. Dans une note publiée à ce propos, afin d’éclairer l’opinion, l’Administration pénitentiaire souligne les deux raisons qui expliquent le transfèrement, précisant qu’il continue de recevoir des visites.
 
 
 
Leader de l’opposition, Ousmane Sonko croupit en prison depuis le 31 juillet dernier. Alors à moins de quatre mois de l’élection présidentielle et au moment où le débat sur sa participation ou non à cette élection fait débat, l’on a appris que le patron de l’ex Pastef qui était hospitalisé au pavillon spécial de l’hôpital Principal a été transféré au niveau de la prison de Cap Manuel. Ainsi, au moment où les commentaires s’installent à propos de ce transfèrement, l’Administration pénitentiaire a tenu à apporter des explications.
Primo, note l’Administration pénitentiaire, «le détenu Ousmane Sonko est régulièrement sorti de la réanimation sur décision du médecin, conformément à un bon de sortie émis à cet effet». Secundo, ajoute l’Administration pénitentiaire, «son transfert au Cap Manuel résulte également d’une recommandation de son médecin traitant». Pour finir, l’Administration pénitentiaire assure que « les visites du détenu Ousmane Sonko continuent de s’organiser, selon la loi et conformément à sa volonté ».
 
Me Ciré Clédor Ly accuse l’administration pénitentiaire d’avoir enlevé nuitamment Ousmane Sonko…
 
Les conseils d’Ousmane Sonko se sont scandalisés hier du comportement de l’administration pénitentiaire. Me Ciré Clédor Ly accuse l’administration pénitentiaire et les autorités judiciaires d’avoir «manqué à leur parole» et d’avoir «enlevé nuitamment Ousmane Sonko de la salle de réanimation, sans avertir ni informer ses conseils, le médecin traitant ainsi que son médecin personnel».
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
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