Les déclarations de candidature pour la présidentielle de 2024 se multiplient de jour en jour. C’est au tour du docteur El Hadji Ibrahima Mbow, qui se voit investi par le parti Bunt-bi. Ainsi, il décline son projet de société sur 10 ans pour faire du Sénégal un pays émergent.
Après les législatives de 2022, le parti Bunt-bi annonce sa candidature. Cette fois-ci, pour la présidentielle de février 2024. Dans une déclaration, le docteur El Hadji Ibrahima Mbow a officiellement annoncé sa candidature. « Le parti politique Union citoyenne Bunt-bi m’a désigné comme son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et me donne mandat de mettre en place une large coalition Bunt-bi 2024 en perspective de cette échéance si cruciale pour notre nation », dit-il. Ce qui a motivé son choix d’accepter la candidature de son parti est de plusieurs ordres. Il liste en quelques lignes : « Les échecs successifs des politiques publiques ont conduit à des crises dans tous les secteurs. Les Sénégalais souffrent du manque d’emplois, de la cherté de la vie, de la mauvaise gestion de l’habitat avec les inondations récurrentes, des réseaux insuffisants d’assainissement, d’un système de santé catastrophique, d’un système éducatif inadapté et dégradé, d’une insécurité quotidienne et d’un environnement dégradé. Dans ce contexte, le Sénégal semble perdre son identité et manquer de vision et de perspective solide et partagée. Nous voulons mettre un terme à cela et construire ensemble cette alternative au service du peuple et instaurer un véritable équilibre des pouvoirs, gage d’une démocratie consolidée …»
Son projet de société qu’il baptise « Le programme Sénégal Majeur, Entreprenant et Solidaire » s’adosse sur cinq piliers. « Le premier pilier traite de l’industrialisation de notre économie, afin de créer massivement des emplois durables et des richesses favorisant ainsi un accès profitable aux marchés et un gain de parts de marchés croissantes pour les produits et services made in Sénégal ; Le deuxième pilier aborde la refondation et la modernisation de notre administration avec la création d’un ministère des données, dispositif inédit qui permet de gagner en efficacité et de faciliter le quotidien de nos compatriotes. La consolidation des corps de contrôle de l’État est un défi à relever. Les finances publiques doivent être assainies par une réduction du train de vie de l’État, des Institutions et des agences sans proportion avec les ressources du pays. Des réformes institutionnelles contenues en grande partie dans la charte de gouvernance démocratique des Assises nationales du Sénégal accompagnent la refondation et la modernisation de l’État proposées dans le cadre de notre programme Sénégal Majeur, Entreprenant et Solidaire ; Le troisième pilier traite de l’aménagement du territoire avec un nouveau découpage en cinq méga régions ou régions territoires alliant économie, sécurité, libre administration, confort, modernité, écologie, solidarité, innovations et développement durable. Un conseil territorial, un collège préfectoral et un ministère d’Etat en charge des programmes de la méga région vont être institués ; Le quatrième pilier concerne la garantie des services prioritaires universels (santé, éducation & formation, habitat & cadre de vie, eau, électricité, protection sociale & solidarités, télécommunications, mobilités). La couverture de ces besoins n’est pas assurée malgré les efforts entrepris depuis de nombreuses années ; Le cinquième pilier apporte des solutions pour dynamiser la coopération régionale et internationale. Il s’agira de refonder notre diplomatie dans un contexte de tensions dans les relations internationales et guerres économiques complexes. Les représentations diplomatiques sont surabondantes et doivent être rationalisées » propose le candidat de Bunt-bi qui montre ainsi la porte d’issue pour le décollage économique, judiciaire, financier du Sénégal.
Baye Modou SARR