LANCEMENT DE LA GESTION BUDGETAIRE 2023: Le Budget 2022 exécuté avec un taux d’engagement de 95,7% et d’ordonnancement de 95,4%



 
 
Venu présider le lancement du Budget 2023, le ministre des Finances et du Budget révèle qu’il a été exécuté à 5% au premier jour ouvrable de l’an. Revenant sur l’exécution budgétaire 2022, il annonce qu’il a été exécuté dans de bonnes conditions avec un taux d’engagement de 95,7% et d’ordonnancement de 95,4%, grâce à une bonne maitrise des procédures sur toute la chaine de dépenses.
 
 
 
Le ministre des Finances et du Budget a présidé hier l’atelier de lancement de la gestion 2023 qui consacre le lancement officiel de l’exécution budgétaire, au titre de l’année 2023. Une occasion pour Mamadou Moustapha Ba de tirer les enseignements de l’exécution budgétaire de l’année 2022 qui, dit-il, a été marquée par des évènements qui ont fortement affecté les grandes orientations budgétaires retenues dans la loi de finances initiale. «Nous pouvons cependant nous réjouir de constater que le budget a été exécuté dans de bonnes conditions avec un taux d’engagement de 95,7% et d’ordonnancement de 95,4%, grâce à une bonne maitrise des procédures sur toute la chaine de dépenses. Il faudra noter qu’en termes de nombre, pour cette année ce n’est pas moins de 88.000 bons d’engagement qui ont été émis et pris en charge à 97,8%. Aujourd’hui, la déconcentration de l’ordonnancement des dépenses est aussi devenue un processus totalement maitrisé, tant au niveau central qu’au niveau déconcentré, comme le confirment les évaluations qui ont été faites en cours d’année», s’est réjoui Mamadou Moustapha Ba.
 
Le Budget 2023 exécuté à 5% au premier jour ouvrable de l’an
 
En outre, il a rappelé que le budget de l’année 2023 (6411,5 milliards) a été bâti à partir d’hypothèses de reprise progressive de l’activité économique avec le début de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures, qui devra avoir un impact sur la croissance économique, attendu à 10,1%, contre 4,8% en 2022 et 6,5% en 2021. En sus de ce contexte de prolongation de la crise, le budget, explique le ministre des Finances et du Budget, va s’attacher les conditions pour notre souveraineté alimentaire, pour des marqueurs sociaux, pour le renforcement des infrastructures de désenclavement et d’amélioration de la mobilité, etc. «Cela suppose des moyens financiers importants au moment où il faut concilier le renoncement aux recettes fiscales et le resserrement des crédits. A cet effet, les régies financières, les services des Impôts et Domaines, des Douanes et du Trésor public sont tous mobilisés pour l’atteinte des objectifs en matière de mobilisation de recettes et de ressources financières, pour assurer une couverture harmonieuse des charges publiques», fait remarquer Mamadou Moustapha Ba. Par ailleurs, le ministre a relevé que le démarrage de la gestion 2023 a été effectif le premier jour ouvrable de l’an avec un taux d’exécution de 5% conformément aux engagements pris lors de la clôture du marathon budgétaire 2022.
 
 
M. CISS
 
 
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