Venus en nombre important, en l’absence des deux partis phares que sont le Ps et l’Afp, les assisards au pouvoir ont répliqué aux attaques.
Prenant la parole, le ministre Samba Sy ira s’est mis à proférer des attaques tous azimuts. Il dit en effet qu’il y a des gens qui se croient investis d’une mission alors qu’en réalité, ils ne sont rien. «Certains se considèrent comme le nombril du monde. Ils considèrent que, sans eux, rien de bon ne peut se faire. Non !» Les assisses, dit-il, «c’est un esprit. Un esprit d’engagement, de rigueur… et de la même manière que le contexte, d’il y a dix ans, a changé ; le contexte d’aujourd’hui également doit commander aux gens de la cohésion et de l’écoute». Nicolas Ndiaye aussi appelle au calme et invite les gens à arrêter de faire le procès de ceux qui étaient dans les assises et qui aujourd’hui sont au pouvoir. «Un anniversaire doit être célébré dans la joie, dans l’allégresse et la concorde par ses géniteurs. Parmi ces géniteurs, ceux qui ont su maintenir la braise sous la cendre. L’esprit qui a généré les assises peut évoluer. C’est cet esprit qui a maintenu sa composition hétéroclite. Si nous perdons cet esprit, nous ne pourrons plus faire évoluer le contenu», a-t-il dit.
Penda Mbow de rassurer que les conclusions des assises seront appliquées. «C’est notre responsabilité à tous d’y travailler», a dit l’historienne. Avant elle, Moussa Sarr, Yoro Bâ, et Momar Samb ont aussi pris la parole pour dire que si on doit faire un bilan des assises nationales, c’est dans tous les domaines, secteur par secteur.
Madou MBODJ