LA FEMINISTE GABRIELLE KANE INTERPELLÉE PAR LA POLICE PUIS RELÂCHÉE : «Une personnalité qui a deux épouses et qui aspire à gouverner un pays se permet de sortir tard dans la nuit pour aller chercher une gamine», dit-elle



 
Venue soutenir et accompagner Adji Sarr au tribunal, Gabrielle Kane n'a pas raté Ousmane Sonko ainsi que les partisans de celui-ci qui l'ont attaquée. En réplique, elle leur a clairement fait savoir que c'était leur leader qui est sorti nuitamment pour aller rejoindre Adji dans le salon Sweet Beauty.
 
 
Gabrielle Kane a encore manifesté son total soutien à Adji Sarr en se présentant hier au tribunal pour l’assister. Et avant qu'elle ne soit interpellée par les policiers puis relâchée, elle s'est attaquée aux pro-Sonko qui s’en sont pris à elle. «C'est vous qui étiez parti dans ce salon au milieu de la nuit. Vous n'avez pas de vergogne. Si vous étiez digne comme vous le prétendez, vous n'alliez pas partir dans ce salon en laissant derrière vous vos deux épouses. Il n'y a pas eu d'altération dans cette affaire. Cette fille n'a que 20 ans. Et s'il y a quelqu'un qui doit avoir honte, ce n'est pas Adji Sarr. Puisque qu'elle est accompagnée de son père et de ses proches ce matin pour venir répondre au juge d'instruction. Qu'on ne nous fatigue pas. Dans ce pays, ce sont les personnalités qui font de mauvaises choses après elles viennent pour nous tympaniser. Quoique Adji Sarr ait pu faire, elle n'a que 20 ans. C'est un homme qui l'a trouvée là où elle était pour lui faire ce dont il avait envie. Adji Sarr n'a pas à se cacher. Ce sont des femmes qui sont venues la soutenir. Nous allons la soutenir. Parce que ce n'est pas Adji Sarr qui a fauté moralement. Ils sont dans ce pays pour gouverner les gens, mais ils font du n'importe quoi. Une personnalité qui a deux épouses et qui aspire à gouverner un pays se permet de sortir tard dans la nuit pour aller chercher une gamine. Et après cela, on nous interdit de parler de ça. Mais on va bien-sûr en parler», a-t-elle lancé. Et d'enchaîner sur les audios fuités. «Ils ont dit qu'ils ont des audios qui ont fuité, ils n'ont qu'à les divulguer. Ils n'ont qu'à venir au palais de justice pour qu'on ait un face à face».
 
Fatou D. DIONE
 
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