LA CRISE EMPIRE A LA LIGUE DEMOCRATIQUE: La Ld-Debout refuse sa dissolution, se massifie et fusille le Sg par intérim Nicolas Ndiaye



 
La Ld-Debout entend poursuivre son combat et sa massification, rejetant toute demande de dissolution. Considérant que désormais, il y a deux camps distincts à la Ld, Pape Sarr et Cie, qui doutent aujourd’hui des capacités de Nicolas Ndiaye à diriger le parti, ont fustigé la manière dont ce dernier a conduit la rencontre du bureau politique du 21 octobre dernier. Après son lancement, le 19 août dernier, le mouvement Ld-Debout se massifie. D’où la satisfaction de ses initiateurs, qui ont tenu un séminaire national d’évaluation et d’orientation, samedi dernier à Rufisque. «Trois mois après la création du Mouvement, le Comité a recensé plus de 200 collectivités locales où la Ld-Debout est solidement bien implantée», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Dès lors, ancrés dans ses certitudes et options «le Comité de pilotage adresse une fin de non-recevoir à la demande de dissolution de la Ld-Debout, faite par certains membres du Bureau politique. Car pour les «dissidents», désormais, «la crise qui prévaut dans le parti oppose deux camps distincts».
La Ld-Debout doute des capacités de Nicolas Ndiaye à diriger la Ld
Autant la Ld-Debout se félicite de la tenue de la réunion du Bureau politique du 21 octobre 2017, qu’elle a longtemps appelée, autant elle désapprouve la manière dont elle a été menée par Nicholas Ndiaye, dont les animateurs de la Ld-debout doutent des capacités à présider aux destinées du parti. «Sur la forme, le Comité continue de constater la démarche solitaire et sans issue du secrétaire général par intérim, dont on peut désormais douter de ses capacités personnelles à diriger le parti, et de son clan, qui ont tenté et échoué dans toutes leurs manœuvres et manipulations sur l’ordre du jour de la session du Bureau politique ainsi que de la synthèse des débats qui n’en est qu’une de nom, au regard de la faiblesse de sa teneur comme sa très faible densité politique», ont martelé les animateurs du mouvement interne à la Ld.
Ils regrettent aussi que, «dans le fond», la session du Bureau politique soit passée à côté de questions sur lesquelles elle était attendue. Il s’agit entre autres «du bilan de la décision du 8 avril 2017 qui avait engagé le parti à aller aux élections législatives du 30 juillet dernier sous la bannière de la coalition Bby et des conséquences de cette décision (démission du Sg, création de Ld-Debout, naissance d’une crise) ; des conditions dans lesquelles le parti est allé aux élections (les humiliations aux négociations, les tourmentes des investitures, une campagne électorale biaisée, la formation du gouvernement dans lequel c’est un autre chef de parti qui a choisi le représentant de la Ld) et surtout le résultat catastrophique de ces élections avec un seul député».
Synthèse de Mbaye THIANDOUM

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