L'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe de l'armée israélienne près de Beyrouth est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais", a déclaré samedi Joe Biden.
"Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre contre le Hezbollah, le Hamas, les houthis, et tout autre groupe terroriste soutenu par l'Iran", a ajouté le président américain dans un communiqué.
Il a précisé avoir demandé la veille au Pentagone de "renforcer le dispositif de défense des forces militaires américaines au Moyen-Orient" afin de "réduire le risque d'une guerre régionale de grande ampleur".
"Notre objectif est de désamorcer les conflits en cours à Gaza et au Liban par des moyens diplomatiques", a-t-il encore ajouté, en appelant à la conclusion d'un accord permettant aux habitants "de rentrer chez eux en Israël et dans le sud du Liban".
Le département d'Etat américain a par ailleurs ordonné samedi le départ des familles des employés de son ambassade au Liban "en raison de la situation sécuritaire volatile et imprévisible à Beyrouth", la capitale du pays.
Il a aussi exhorté les citoyens américains "à quitter le Liban tant que des options commerciales demeurent disponibles".
Hassan Nasrallah, considéré comme l'homme le plus puissant du Liban, a été tué vendredi par une frappe israélienne en banlieue sud de Beyrouth.
Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque le 7 octobre 2023 contre Israël menée par le Hamas palestinien, son allié.
Israël affirme agir pour faire cesser les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire, frontalier du sud du Liban, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d'habitants contraints à la fuite.