La Coordination des associations de presse n’approuve, alors pas du tout la descente musclée qui a été faite dans les locaux de nos confrères de Dakaractu pour procéder à l’arrestation de Barthélemy Dias. Dans un communiqué qui nous est parvenu en effet, la Cap dit condamner l’attaque des éléments de la Gendarmerie dans les locaux de Dakaractu aux fins de procéder à l’interpellation puis l’arrestation de M. Dias. «Cette arrestation a créé une tension indescriptible qui a conduit à l’interpellation du Directeur de Dakaractu, Serigne Diagne et trois de ses agents, sous le simple prétexte qu’ils ont voulu prendre des images de l’arrestation. La Cap s’insurge contre cette nouvelle atteinte à la liberté de presse et aux droits des journalistes. Convaincue que les locaux d’une entreprise de presse sont comme un sanctuaire, elle estime qu’il est inadmissible que les forces de défense et de sécurité violent non seulement les principes sacro-saints de liberté, mais aussi l’intimité professionnelle des médias. Quel que soit le délit commis par M. Dias, la gendarmerie pourrait l’arrêter chez lui ou partout ailleurs sauf dans les lieux de culte ou dans les locaux d’une entreprise de presse», indiquent Mamadou Ibra Kane et Cie.
Par ailleurs, ils ajoutent que dans un contexte préélectoral très tendu, «un tel acte constitue un dangereux précédent. Tous les journalistes et responsables des médias sont en sursis, parce que, si rien n’est fait, les forces de défense et de sécurité peuvent, à leur souhait ou pour créer le spectacle, comme il a été le cas, vendredi dernier, assiéger les locaux des différents organes pour y guetter et arrêter n’importe quel quidam et cela pourrait mettre en danger les journalistes et techniciens des médias». La Cap qui espère que «cet acte de provocation ne se reproduira plus», appelle donc «les autorités en général, et les forces de défense et de sécurité, en particulier, à plus de retenue et de professionnalisme, dont elles ont souvent fait montre». Par ailleurs, la Cap appelle la presse à la responsabilité et au professionnalisme, pour non seulement éviter la surenchère, mais surtout relayer des propos pouvant créer des troubles ou saper la stabilité du Sénégal.
Par ailleurs, ils ajoutent que dans un contexte préélectoral très tendu, «un tel acte constitue un dangereux précédent. Tous les journalistes et responsables des médias sont en sursis, parce que, si rien n’est fait, les forces de défense et de sécurité peuvent, à leur souhait ou pour créer le spectacle, comme il a été le cas, vendredi dernier, assiéger les locaux des différents organes pour y guetter et arrêter n’importe quel quidam et cela pourrait mettre en danger les journalistes et techniciens des médias». La Cap qui espère que «cet acte de provocation ne se reproduira plus», appelle donc «les autorités en général, et les forces de défense et de sécurité, en particulier, à plus de retenue et de professionnalisme, dont elles ont souvent fait montre». Par ailleurs, la Cap appelle la presse à la responsabilité et au professionnalisme, pour non seulement éviter la surenchère, mais surtout relayer des propos pouvant créer des troubles ou saper la stabilité du Sénégal.