L’Organisation mondiale de la santé (Oms) semble couper l’herbe sous les pieds des autorités sénégalaises qui ont entamé la pulvérisation et la fumigation de désinfectant dans les rues pour éviter la propagation du virus Covid-19. En effet, de l’avis de l’Oms, cette méthode est inefficace et ne permet pas d’éliminer le coronavirus ; en plus d’être dangereux pour la santé humaine.
Dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le Sénégal, à l’image de certains pays touchés par cette pandémie à travers le monde, a initié des opérations de désinfection des lieux de culte, des marchés, des véhicules de transports, avant d’entamer, ce weekend, des opérations de fumigation de certaines artères de la capitale. Une forme de lutte qui ne serait pas recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). En effet, dans un document publié, ce samedi, l’Oms révèle que le fait de pulvériser ou de fumiger du désinfectant dans les rues ne permet pas d’éliminer le nouveau coronavirus. Pire, ce procédé, avise l’Organisation mondiale de la santé, pose un risque sanitaire. «La pulvérisation ou la fumigation d’espaces extérieurs, tels que les rues ou les marchés, n’est pas recommandée pour tuer le virus Covid-19 ou d’autres pathogènes car le désinfectant est inactivé par la saleté», fait savoir l’Oms, avant d’ajouter : «même en l’absence de matières organiques, il est peu probable que la pulvérisation chimique couvre correctement toutes les surfaces pendant la durée du temps de contact nécessaire pour inactiver les agents pathogènes».
Une pulvérisation des rues dangereuse pour la santé humaine
Poursuivant, l’Organisation mondiale de la santé fait remarquer que les rues et les trottoirs ne sont pas considérés comme des réservoirs d’infection du Covid-19. En plus de révéler que la pulvérisation des désinfectants, même à l’extérieur, peut être dangereux pour la santé humaine. «Il n’est, en aucun cas, recommandé de pulvériser des désinfectants sur des personnes. Cela pourrait être physiquement et psychologiquement dangereux et ne réduirait pas la capacité d’une personne infectée à propager le virus via les gouttelettes ou par contact. Pulvériser du chlore ou d’autres produits chimiques toxiques sur les personnes peut causer une irritation des yeux et de la peau, un bronchospasme et des effets gastro-intestinaux», précise l’Organisation mondiale de la santé.
Lingette ou chiffon pour désinfecter les espaces intérieurs
Concernant les espaces intérieurs, l’application systématique de désinfectant sur les surfaces par pulvérisation ou fumigation n’est pas non plus recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Si des désinfectants doivent être appliqués, préconise l’Oms, il convient de le faire avec un chiffon ou une lingette imbibée de désinfectant. Ce, d’autant plus que le virus Sras-Cov-2, à l’origine de cette pandémie qui fait des ravages dans le monde depuis son apparition en fin décembre en Chine, peut se fixer sur des surfaces et des objets et aucune information n’est actuellement disponible sur la durée pendant laquelle les virus restent infectieux sur les différentes surfaces. «Des études ont montré que le virus pouvait rester plusieurs jours sur plusieurs types de surfaces. Toutefois, ces durées maximales ne sont que théoriques car enregistrées en conditions expérimentales, martèle l’Oms.
M. CISS
Dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le Sénégal, à l’image de certains pays touchés par cette pandémie à travers le monde, a initié des opérations de désinfection des lieux de culte, des marchés, des véhicules de transports, avant d’entamer, ce weekend, des opérations de fumigation de certaines artères de la capitale. Une forme de lutte qui ne serait pas recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). En effet, dans un document publié, ce samedi, l’Oms révèle que le fait de pulvériser ou de fumiger du désinfectant dans les rues ne permet pas d’éliminer le nouveau coronavirus. Pire, ce procédé, avise l’Organisation mondiale de la santé, pose un risque sanitaire. «La pulvérisation ou la fumigation d’espaces extérieurs, tels que les rues ou les marchés, n’est pas recommandée pour tuer le virus Covid-19 ou d’autres pathogènes car le désinfectant est inactivé par la saleté», fait savoir l’Oms, avant d’ajouter : «même en l’absence de matières organiques, il est peu probable que la pulvérisation chimique couvre correctement toutes les surfaces pendant la durée du temps de contact nécessaire pour inactiver les agents pathogènes».
Une pulvérisation des rues dangereuse pour la santé humaine
Poursuivant, l’Organisation mondiale de la santé fait remarquer que les rues et les trottoirs ne sont pas considérés comme des réservoirs d’infection du Covid-19. En plus de révéler que la pulvérisation des désinfectants, même à l’extérieur, peut être dangereux pour la santé humaine. «Il n’est, en aucun cas, recommandé de pulvériser des désinfectants sur des personnes. Cela pourrait être physiquement et psychologiquement dangereux et ne réduirait pas la capacité d’une personne infectée à propager le virus via les gouttelettes ou par contact. Pulvériser du chlore ou d’autres produits chimiques toxiques sur les personnes peut causer une irritation des yeux et de la peau, un bronchospasme et des effets gastro-intestinaux», précise l’Organisation mondiale de la santé.
Lingette ou chiffon pour désinfecter les espaces intérieurs
Concernant les espaces intérieurs, l’application systématique de désinfectant sur les surfaces par pulvérisation ou fumigation n’est pas non plus recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Si des désinfectants doivent être appliqués, préconise l’Oms, il convient de le faire avec un chiffon ou une lingette imbibée de désinfectant. Ce, d’autant plus que le virus Sras-Cov-2, à l’origine de cette pandémie qui fait des ravages dans le monde depuis son apparition en fin décembre en Chine, peut se fixer sur des surfaces et des objets et aucune information n’est actuellement disponible sur la durée pendant laquelle les virus restent infectieux sur les différentes surfaces. «Des études ont montré que le virus pouvait rester plusieurs jours sur plusieurs types de surfaces. Toutefois, ces durées maximales ne sont que théoriques car enregistrées en conditions expérimentales, martèle l’Oms.
M. CISS