L’Alliance Des Bâtisseurs- RE221 (Re= Renaissance ; 221= Sénégal) Notre pays, le Sénégal traverse une crise existentielle.



Les élections précédentes du 24 Février sont venues empirer la situation. La démocratie en a pris un coup, les institutions judiciaires aussi. Le peuple dans ses composantes régionales, religieuses et ethniques est divisé. Point de vainqueurs au sortir des dernières joutes électorales : ni le pouvoir sortant, ni l’opposition encore moins le peuple, mais un seul grand perdant : Le Sénégal.
Le pays souffre d’une litanie de maux. La justice est emprisonnée dans les geôles de l’exécutif. Ce n’est plus qu’un secret de polichinelle, les pressions exercées pour obtenir des décisions favorables pour certains intérêts politiques restent très fortes. L’érosion des normes juridiques est criante au Sénégal où la superpuissance exécutive a accru son diktat sur le processus judiciaire. 
L’assemblée nationale rivalise avec le grand théâtre mais dans l’hémicycle le spectacle y est plus désolant, et de mauvais goût. Les lois de l’exécutif y passent comme lettre à la poste au nez et à la barbe d’une opposition presque stérile et qui existe que par son propre nom. 
Jamais dans l’histoire de notre nation jadis aussi homogène, les valeurs fondatrices n’ont été à ce point aussi ébranlées et même menacées au profit d’une classe dirigeante si prompte à se servir qu’à servir. L’ascenseur social est en panne, le clientélisme politique et la corruption en vitesse de croisière. L’honnête citoyen n’est plus assuré de participer à la création et au partage des richesses. Le parti, la famille, les amis et suppôts du régime nagent dans l’abondance, l’opulence et les frasques du pouvoir. 
 
            La pauvreté est galopante. Le panier de la ménagère est percé par la cherté des prix. La dignité des hommes et des femmes du pays est fragilisée par le chômage chronique. Le taux de chômage avoisine les 20% pour une population active de 60%.
Nul besoin pour moi de faire une analyse statistique avec chiffres et diagrammes à l’appui du chapelet des maux qui rongent le pays. Il me faudrait au mieux deux tomes d’ouvrage pour en énumérer juste certains. Ceci est un constat frappant et objectif d’un citoyen qui assiste au délabrement du tissu social et de ce qui nous identifiait jusqu’ici comme ‘’un peuple, un but, une foi’’
En 2001, le pays venait juste de connaître sa première alternance politique. L’optimisme était béat et l’espoir d’un Sénégal nouveau permis, tant les promesses et l’énergie positive du nouveau président d’alors étaient réconfortantes. Pour couper court, il s’est passé presque rien depuis lors, qui présage d’un ‘’Sénégal émergent’’.
 Beaucoup de mes compatriotes partagent avec moi le destin de vivre dans des pays dits développés. La plupart comme moi se désole de constater que le décollage économique de notre cher pays est plombé par cette même clique de dirigeants qui se recyclent dans le système à des postes et positions variables depuis l’indépendance. Ils seront coupables devant l’Eternel et les Sénégalais pour leurs forfaitures à visages multiples.
Les Sénégalais de la diaspora ruminant leur frustration essayent à chaque élection de donner le ton d’un souffle nouveau. Rien n’y fait.
L’importance économique de la diaspora est considérable. Les flux financiers annuels s’évaluent à coup de milliards de Francs CFA. Mais le bassin électoral et ou  politique n’a point la même ampleur encore moins les « consignes » de votes à l’effet d’une épée dans l’eau : ‘’Yonne nopal na ay tank waye nopaloul guemegne’’. Mais ne nous voilons pas la face. Nous sommes tout aussi coupables devant les générations futures auxquelles nous avions promis de léguer un pays dans un bien meilleur état qu’on l’avait hérité. 
La crise est si grave qu’il faut un renouveau démocratique. Ce renouveau passe par la nécessité d’avoir de nouveaux visages dans les conseils municipaux, régionaux, dans le parlement et dans toutes les instances électives. Il faut interdire le cumul des mandats et barrer la route aux conflits d’intérêt.
Notre projet est d’associer le citoyen à la vie de la cité et de réduire les fortes inégalités sociales. Il faut une réflexion pyramidale. La parole revient au citoyen de la localité, il participe au débat politique, il fait des propositions de lois et de politiques publiques. Une démocratie participative ne peut se faire sans associer activement et régulièrement le citoyen à la prise de décision en renforçant son contrôle sur ses représentants. Un référendum d’initiative populaire doit être prévu par la Constitution. Il concernera les domaines suivants : La démocratie politique, la justice, la santé, l’enseignement, la démocratie économique (PSEJE) qui seront les cinq piliers sur lesquels reposeront la nouvelle bâtisse d’un Sénégal fort et prospère. 
L’exploitation des richesses naturelles doit se faire par le Sénégal, l’indépendance du pays n’est pas négociable.
 Cet engagement, nous pouvons le réaliser ensemble ‘’ wat gaal ak yeggo’’, avec des jeunes, des femmes et des hommes enthousiastes de tous bords et de toutes les catégories socio professionnelles. Faisons-le pacifiquement, démocratiquement dans l’intérêt de tous, en toute transparence sans clientélisme ni népotisme. Il faut organiser des soirées citoyennes partout où cela est possible pour redonner la parole aux sénégalais et leur permettre de faire des propositions sur l’organisation de la vie publique.
Il faut briser le silence. Donnons-nous la parole, échangeons et discutons. Organisons-nous, rencontrons-nous en soirées citoyennes, la nuit des rêves citoyens pour des actions citoyennes la journée. ‘’ The sky is the limit ‘’ disaient les Anglais et maintenant ils affirment avec beaucoup de fierté que ‘’the sky is no limit’’. Il n’existe aucune limite pour le progrès. C’est possible, c’est une question de mentalité et d’attitude. 
Le Sénégal est à la croisée des chemins. L’abondance de ses ressources minières, pétrolières et gazières et la construction d’infrastructures nécessaires pour leur exploitation aiguisent les appétits de sociétés multinationales et superpuissances étrangères. Nous devons être vigilants pour éviter de tomber dans les liens de la recolonisation. Mes frères nous avons l’opportunité d’arrêter la pénétration de ce nouvel impérialisme occidental dont l’intention avouée ou pas reste la mainmise sur nos ressources nationales. Nous rendrons publics tous les contrats entre l’Etat et les compagnies étrangères et ou nationales après leur examen par un comité parlementaire. ‘’Li raam thi gnak bi la dieum’’ et les implications étrangères diverses lors des dernières élections n’augurent rien de bon. 
J’invite dès lors tous mes compatriotes vivants au Sénégal et ou à l’extérieur du pays de rejoindre notre mouvement pour un combat qui transcende tous les intérêts partisans.  Le mouvement est fondé par des banquiers, professeurs, avocats, ingénieurs, fonctionnaires, médecins, journalistes, élèves, étudiants, gestionnaires, chefs d’entreprise, ouvriers, retraites, chômeurs, etc. du Sénégal et de la diaspora, soucieux de l’avenir et du devenir de notre pays.  Les partis politiques, pouvoir comme opposition, les politiciens professionnels et vendeurs de rêves n’ont réussi qu’à nous enfoncer dans le trou depuis des décennies. La récréation n’a que trop duré, les vrais patriotes viennent maintenant prendre la relève.
Vive le Sénégal
 
Le Coordonnateur 
Meleye Seck 
Diplômé de l’Université de Saint-Louis, DEA
Diplômé de l’Institut Européan de Genève, Master
Diplômé de London Institute of Accountancy and Management, Certificat
Chef d’entreprise dans le Comté d’Essex, Angleterre

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