Lors du lancement de ses activités à la salle Soweto de l'Ucad, ce samedi, le président du mouvement «Renaissance patriotique», Koly Sall, a invité les populations à laisser les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire jouer leur rôle. Entre autres points, l'ingénieur en Informatique a aussi parlé de l'entreprenariat des jeunes et a même recommandé à ces derniers de s'y investir.
Lors de la cérémonie de lancement des activités de son mouvement «Renaissance patriotique», ce samedi à la salle Soweto de l’Ucad, l’ingénieur en informatique à Paris, Koly Sall, s'est prononcé sur la question du 3ème mandat. À l'en croire, il faut être plus «dans la pratique que dans la théorie et laisser les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire jouer sereinement leur rôle». Toutefois, l’homme n'a pas tout simplement parlé de politique parce qu'en cette période où les Sénégalais sont confrontés à la cherté de la vie, il a salué les concertations lancées par l’Etat pour lutter contre ça. «La vie est chère partout dans le monde. Je salue l’initiative du président Macky Sall. C’est un devoir de lancer les concertations pour lutter contre ce phénomène mondial. Parler de la réduction du coût de la vie, du coût du loyer est une excellente chose. Et il faut qu’on puisse l’accompagner dans cette ambition au bénéfice de tout le monde quelle que soit la coloration politique», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, ce mouvement basé sur la citoyenneté et le patriotisme se veut une force de propositions et d’actions qui élève le niveau du débat et accompagne le développement du pays. Sur ce, son président Koly Sall invite les jeunes à l’entreprenariat et à la prise de conscience. «J’invite la jeunesse à croire en elle-même ; d’entreprendre, de comprendre que l’Etat n’est pas un employeur mais plutôt un facilitateur de l’environnement de l’emploi. Halte aux manifestations qui aboutissent à la destruction des biens publics et privés. Je suis pour la présence des multinationales dans tous les pays du monde ; nous verrons une présence importante des entreprises étrangères juste à L’Etat de trouver le bon curseur», a-t-il confié.
Fatou D. DIONE