L’ancien maire de Dakar est décidé non seulement à participer à la présidentielle de 2024, mais il compte bien la remporter, si l’on en croit sa déclaration lors de l’assemblée des femmes de Taxawu Sénégal. Khalifa Sall, qui répond favorablement à l’appel des femmes qui l'invitent à être leur candidat,est persuadé que cette fois-ci c’est la bonne, mais il faut auparavant poser des actes concrets pour légiférer sa candidature.
«Nous savons, nous pouvons et nous sommes prêts. C’est notre tour, nous avons appris de nos erreurs», c’est la réponse de Khalifa Sall aux femmes de Taxawu Sénégal qui ont décidé de porter sa candidature pour la prochaine élection présidentielleà l’occasion de leur assemblée générale qui s’est tenue ce samedi 7 janvier à la Piscine olympique de Dakar.Le président de ladite plateforme est convaincu que cette fois-ci c’est la bonne puisque,dit-il, Taxawu est entrain de construire de manière méthodique une offre politique au Sénégalais.
«Nous méritons d’avoir ce que nous voulons. Chacun de nous a fait énormément de sacrifices qui ne pourront rester vains. Mais il faut se rendre à l’évidence,notre projet ne se concrétisera qu’avec des actes. Nous devons revoir notre posture ; nous étions parmi les leaders ;il n’est donc pas permis de se reléguer au second plan», lance-t-il à ses militants. Khalifa Sall est convaincu qu’ils peuvent gagner et doivent gagner cette élection,parce que, clarifie-t-il, ils sont les mieux préparés à assumer cette fonction.
C’est pourquoi, renseigne l’ancien maire de Dakar, Taxawu lance un appel vibrant à toutes les Forces de gauche éprises de justice et d’égalité. «Nous parlerons avec tout le monde et si nous gagnons, par la grâce de Dieu, nous gouvernerons avec tous», promet-il avant d’étaler toute sa détermination à aller à la présidentielle. «Seul Dieu pourra m’empêcher d’être candidat. Les tournées vont commencer ce 14 janvier, nous irons dans toutes les communes du Sénégal».
Khalifa Sall de lever un coin du voile sur le programme qu’il compte présenter au peuple sénégalais. «Nous estimons que la construction du pays doit commencer par la culture de l’éducation civique. Il faut que l’on réconcilie les Sénégalais à leur nation,à l’Etat afin qu’ils aient à nouveau foi aux institutions».Selon Khalifa Sall, la base de développement du pays, c’est l’homme,l'eau et le sol. «On ne peut pas construire le pays sans se soucier de l’aspect humain, sans régler le problème de l’eau, mais aussi du sol. Nous sommes des socialistes et nous croyons au développement de l’homme. Il ne s’agit pas de l’eau à boire, mais plutôt l’eau avec laquelle on peut travailler. Le Sénégal est le seul pays sahélienqui jette de l’eau dans la mer alors qu’il y a un manque d’eau criard», a-t-il expliqué.
«Si nous gagnons, par la grâce de Dieu, nous gouvernerons avec tous»
Abordant la question de lalégalité de sa candidature, Khalifa Sall affirme que peu importe les projets du Président Macky Sall par rapport à une loi d’amnistie, il faudra faire une proposition de loi,régler le problèmedes articlesL29 et L32 du code électoral. «Cette proposition de loi est nécessaire, parce qu’elle va régler définitivement la menace qui pèse sur chaque leader politique dans ce pays. Nous savonstous qu’actuellement le Président Macky Sall peut éliminer n’importe quel candidat à la présidentielle sans passer par la cage prison», rappelle-t-il avant d’enchaîner : «la vérité,c’est qu’il peut condamner un candidat à une peine avec sursis, selon les infractions ; et ce dernier tombe automatiquement sous le coup de l’article L29 ; L32. Donc, le vrai combat, c’est de dégager cette épée de Damoclès quiplane sur la tête des leaders de l’opposition», explique Khalifa Sall, selon qui cette disposition du code électoral est antidémocratique et liberticide. «Je porterai le combat, j’irai même voir Benno Bokk Yakaar parce que je suis persuadé qu’il y a parmi ses membres des gens qui sont contre Macky Sall. C’est une armée mexicaine», ironise-t-il. Pour l’ancien maire de Dakar, ce n’est pas un problème de loi d’amnistie, cela ne réglera pas grand-chose. Celle-ci est ponctuelle alors que la modification de la loi est permanente.
NdèyeKhadyDIOUF
«Nous savons, nous pouvons et nous sommes prêts. C’est notre tour, nous avons appris de nos erreurs», c’est la réponse de Khalifa Sall aux femmes de Taxawu Sénégal qui ont décidé de porter sa candidature pour la prochaine élection présidentielleà l’occasion de leur assemblée générale qui s’est tenue ce samedi 7 janvier à la Piscine olympique de Dakar.Le président de ladite plateforme est convaincu que cette fois-ci c’est la bonne puisque,dit-il, Taxawu est entrain de construire de manière méthodique une offre politique au Sénégalais.
«Nous méritons d’avoir ce que nous voulons. Chacun de nous a fait énormément de sacrifices qui ne pourront rester vains. Mais il faut se rendre à l’évidence,notre projet ne se concrétisera qu’avec des actes. Nous devons revoir notre posture ; nous étions parmi les leaders ;il n’est donc pas permis de se reléguer au second plan», lance-t-il à ses militants. Khalifa Sall est convaincu qu’ils peuvent gagner et doivent gagner cette élection,parce que, clarifie-t-il, ils sont les mieux préparés à assumer cette fonction.
C’est pourquoi, renseigne l’ancien maire de Dakar, Taxawu lance un appel vibrant à toutes les Forces de gauche éprises de justice et d’égalité. «Nous parlerons avec tout le monde et si nous gagnons, par la grâce de Dieu, nous gouvernerons avec tous», promet-il avant d’étaler toute sa détermination à aller à la présidentielle. «Seul Dieu pourra m’empêcher d’être candidat. Les tournées vont commencer ce 14 janvier, nous irons dans toutes les communes du Sénégal».
Khalifa Sall de lever un coin du voile sur le programme qu’il compte présenter au peuple sénégalais. «Nous estimons que la construction du pays doit commencer par la culture de l’éducation civique. Il faut que l’on réconcilie les Sénégalais à leur nation,à l’Etat afin qu’ils aient à nouveau foi aux institutions».Selon Khalifa Sall, la base de développement du pays, c’est l’homme,l'eau et le sol. «On ne peut pas construire le pays sans se soucier de l’aspect humain, sans régler le problème de l’eau, mais aussi du sol. Nous sommes des socialistes et nous croyons au développement de l’homme. Il ne s’agit pas de l’eau à boire, mais plutôt l’eau avec laquelle on peut travailler. Le Sénégal est le seul pays sahélienqui jette de l’eau dans la mer alors qu’il y a un manque d’eau criard», a-t-il expliqué.
«Si nous gagnons, par la grâce de Dieu, nous gouvernerons avec tous»
Abordant la question de lalégalité de sa candidature, Khalifa Sall affirme que peu importe les projets du Président Macky Sall par rapport à une loi d’amnistie, il faudra faire une proposition de loi,régler le problèmedes articlesL29 et L32 du code électoral. «Cette proposition de loi est nécessaire, parce qu’elle va régler définitivement la menace qui pèse sur chaque leader politique dans ce pays. Nous savonstous qu’actuellement le Président Macky Sall peut éliminer n’importe quel candidat à la présidentielle sans passer par la cage prison», rappelle-t-il avant d’enchaîner : «la vérité,c’est qu’il peut condamner un candidat à une peine avec sursis, selon les infractions ; et ce dernier tombe automatiquement sous le coup de l’article L29 ; L32. Donc, le vrai combat, c’est de dégager cette épée de Damoclès quiplane sur la tête des leaders de l’opposition», explique Khalifa Sall, selon qui cette disposition du code électoral est antidémocratique et liberticide. «Je porterai le combat, j’irai même voir Benno Bokk Yakaar parce que je suis persuadé qu’il y a parmi ses membres des gens qui sont contre Macky Sall. C’est une armée mexicaine», ironise-t-il. Pour l’ancien maire de Dakar, ce n’est pas un problème de loi d’amnistie, cela ne réglera pas grand-chose. Celle-ci est ponctuelle alors que la modification de la loi est permanente.
NdèyeKhadyDIOUF