La santé ne devait jamais être une compétence transférée, mais plutôt versée dans les secteurs de souveraineté et mise sous l’autorité directe de Prési. Cette pandémie de Covid-19 nous le confirme, alors que, déjà, sida, palu, tuberculose, Ebola, Marburg et autres calamités incrustées sur le continent nous y invitaient. Résultat des courses : impossible de remettre en marche la seule unité pharmaceutique du pays, des pénuries des plus élémentaires médocs sont récurrentes, les plateaux médicaux des hospices sont délabrés. Seules éclaircies, ces structures inaugurées en grande pompe par Niangal dans l’hinterland et qui souffrent déjà de tout. Et retombe la nuit noire, avec ces mouvements d’humeur à Albert Royer, à Aristide Le Dantec, pour de simples problèmes d’intendance. Et, plus grave, pour une réhabilitation de l’hôpital indigène, celui de Goorgoorlu, devenu indigent et qui menace ruine. Mais prenons au mot Prési, qui promet de réallouer les Dts que comptent leur filer les pays riches à la remise à niveau de notre système de santé. Sans trop y croire quand même, puisque Le Dantec a vu construire Dalal Jamm, l’hôpital de Pikine, ceux de Kaffrine et autre, sans être retapé.
Waa Ji
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