Me Moussa Diop, Président d’« Alternance Générationnelle, AG/Jotna », critique vivement le processus d’indemnisation des victimes des manifestations au Sénégal entre 2021 et 2024, dénonçant un manque de transparence.
« Quand on parlait de rupture et de bonne gouvernance, on ne faisait pas allusion à cela. Quand on décide de dépenser l’argent public, il faut toujours donner de bonnes justifications et dire pourquoi on veut l’utiliser et comment on compte l’utiliser », a-t-il
Il juge inacceptable d’utiliser l’argent public pour indemniser des militants d’un parti politique et insiste sur la nécessité de laisser la justice identifier les victimes et les responsables avant toute compensation. Je pense qu’avant de parler d’indemnisation, il faudrait d’abord identifier les victimes et déterminer les responsables. Et c’est le travail de la justice », a-t-il affirmé. Non sans préciser que la Justice n’a encore rien décidé en ce sens
Il rappelle que les dégâts ont touché d’autres secteurs, notamment des biens privés saccagés, et regrette l’absence de consultation parlementaire pour cette dépense publique. Il déplore également la lenteur dans l’abrogation de la loi d’amnistie de 2024, promesse électorale du nouveau régime. Selon lui, la priorité devrait être la justice et non des indemnisations opaques destinées à calmer les tensions.
« Quand on parlait de rupture et de bonne gouvernance, on ne faisait pas allusion à cela. Quand on décide de dépenser l’argent public, il faut toujours donner de bonnes justifications et dire pourquoi on veut l’utiliser et comment on compte l’utiliser », a-t-il
Il juge inacceptable d’utiliser l’argent public pour indemniser des militants d’un parti politique et insiste sur la nécessité de laisser la justice identifier les victimes et les responsables avant toute compensation. Je pense qu’avant de parler d’indemnisation, il faudrait d’abord identifier les victimes et déterminer les responsables. Et c’est le travail de la justice », a-t-il affirmé. Non sans préciser que la Justice n’a encore rien décidé en ce sens
Il rappelle que les dégâts ont touché d’autres secteurs, notamment des biens privés saccagés, et regrette l’absence de consultation parlementaire pour cette dépense publique. Il déplore également la lenteur dans l’abrogation de la loi d’amnistie de 2024, promesse électorale du nouveau régime. Selon lui, la priorité devrait être la justice et non des indemnisations opaques destinées à calmer les tensions.