ISMAÏLA MADIOR FALL, MINISTRE DE LA JUSTICE: «Le procès Sonko-Adji Sarr s'est tenu dans de très bonnes conditions»




 
 
 
En marge de la cérémonie d'ouverture de la Journée du notariat, ce jeudi, à Dakar, le ministre de la Justice a été interpellé sur le procès Sonko-Adji Sarr. Et pour Ismaïla Madior Fall, tout s’est déroulé dans de bonnes conditions. Principes et normes sont respectés, d’après lui.
 
 
 
 «C’est un procès qui a tenu en haleine l’opinion publique nationale, j’allais même dire internationale, pendant deux ans. Mais comme on l’a vu, le procès s’est tenu dans de bonnes conditions. Ce, malgré les insultes, les menaces, les tentatives de discrédit de la justice», a laissé entendre le professeur Ismaïla Madior Fall.
Pour le ministre de la Justice, le procès Sweet Beauté opposant Ousmane Sonko à l'ex-masseuse Adji Sarr, au cours duquel le parquet a requis 10 ans de réclusion criminelle contre le leader de Pastef, s’est passé dans d’excellentes conditions. «Quand on dit dans de bonnes conditions, ça veut dire que l'audience s’est tenue dans le respect des principes, des normes, des standards qui régissent un procès équitable».
Revenant sur la procédure, le ministre de la Justice est catégorique. Tout s’est déroulé suivant les règles d’une procédure normale.  «Dans cette affaire, le juge d’instruction a clôturé son instruction et a renvoyé depuis janvier. Et le procès ne s’est tenu qu’au mois de mai, parce qu’il était question de respecter l’ensemble des droits qui étaient prévus pour l’accusé». Avant d'ajouter : «quand le juge d’instruction a renvoyé l'affaire devant le tribunal de grande instance l’ordonnance, cela a fait l’objet d’une contestation devant la Cour d’appel. La justice s’est arrêtée, alors même que là, elle aurait pu continuer parce que l’ordonnance ne forçait pas le tribunal de grande instance à ne pas statuer. Mais le tribunal a préféré attendre que la Cour d’appel se prononce. Lorsque la Cour d’appel s’est prononcée, le procès pouvait se tenir. Mais là aussi, le tribunal a préféré attendre que la Cour suprême se prononce, parce qu’il y avait un pourvoi en cassation.»
 
 
 
Khadidjatou D. GAYE
 
 
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