INTERDICTION DU RASSEMBLEMENT DE L’ALLIANCE POUR LA TRANSPARENCE DES ELECTIONS : Atel dénonce une volonté du pouvoir de placer le Sénégal sous la férule d’une dictature populiste




 
 
 
Les partis et mouvements politiques regroupés dans l'Atel ont dénoncé la décision d’interdiction de rassemblement hier et prête au pouvoir en place la volonté de “placer le Sénégal sous la férule d'une dictature populiste”. Ils n’ont pas non plus exclu de saisir les institutions judiciaires compétentes contre cette nouvelle violation du droit constitutionnel de manifestation.
 
 
L'Alliance pour la transparence des élections (Atel), composée de plus de 100 partis et mouvements politiques, n’a pu honorer son rassemblement annoncé, hier dans l’après-midi, à la place de la Nation, faute d’autorisation de l’autorité administrative. Face à cette situation, le comité d’initiatives de l'Atel s’est contenté d’un communiqué pour dénoncer cette décision. “Le prétexte ridicule de cette interdiction est la proximité du couloir de bus du Brt. Pourtant, une autre manifestation est autorisée sur les mêmes lieux”, regrette le comité d’initiatives qui n’a pas manqué de déplorer les motivations du refus du préfet. “Le ridicule le dispute au fallacieux quand le pouvoir accuse Atel d'avoir refusé de changer le lieu de la rencontre, alors que cette proposition ne lui a été faite qu'à quelques heures de l'évènement. Au surplus, sans aucune justification. Ceci s'inscrit dans une politique d'interdiction systématique de toute manifestation non adoubée par Pastef. Il suffit de rappeler l'interdiction illégale de la marche des marchands ambulants ainsi que celle des mourides de Masalikul Jinaan”, ajoute le communiqué des membres du front qui regroupe les principaux partis d’opposition. Ainsi, en plus de s’indigner de cette démarche, ces derniers ont décidé d’attaquer cette décision d’interdiction, non sans annoncer la poursuite de leur plan d’actions dans les prochains jours. “Atel dénonce et condamne vigoureusement cette volonté de placer le Sénégal sous la férule d'une dictature populiste. Atel se réserve le droit de saisir les institutions judiciaires compétentes contre cette nouvelle violation du droit constitutionnel de manifestation. Atel va organiser une conférence de presse pour annoncer la suite de son plan d'actions”, informe le communiqué du comité d’initiatives.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
 
LES ECHOS

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