INSTALLATION DE ABDOULAYE DAOUDA DIALLO AU CESE: «Je compte écrire, avec vous tous, une nouvelle page bâtie sur la concertation, l’ouverture, la collaboration»




 
 
 
Le désormais ex-directeur de Cabinet du président de la République a été installé hier président du Conseil économique social et environnemental. Il a, à cet effet, invité les conseillers à sortir de la routine quotidienne, avant de décliner ses ambitions à la tête du Cese.
 
 
 
Le nouveau président du Conseil économique social et environnemental (Cese), Abdoulaye Daouda Diallo, a été installé hier. Une installation qui consacre, dit-il, un «retour aux sources» dans cette institution dont il fut le secrétaire général de 2004 à 2007 sous son ancienne dénomination, le Craes. Une occasion pour l’ancien ministre des Finances et du Budget de s’engager à offrir sa disponibilité pour impulser un souffle nouveau à cette importante institution. «Je compte écrire avec vous tous une nouvelle page bâtie sur la concertation, l’ouverture, la collaboration, l’écoute afin que les compétences et l’expérience qui vous habitent puissent être valorisées au maximum pour le bénéfice de la nation », explique le nouveau patron du Cese qui invite les conseillers à faire preuve d’inventivité, d’engagement sans faille et de générosité pour hisser cette institution à la hauteur des attentes des populations et du président de la République. A cet effet, il a promis de ne ménager aucun effort pour mettre les conseillers et le personnel administratif dans des conditions de travail idoines.
 
 
Sortir de la routine quotidienne…
 
Sur la mission assignée au Cese, le nouveau président invite à prendre une nouvelle dimension. «Elle implique de sortir des contraintes de la routine quotidienne et de s’inscrire dans le temps de l’anticipation et de la prospective», précise Abdoulaye Daouda Diallo, qui n’a pas passé sous silence les efforts consentis par l’Etat dans plusieurs secteurs d’activités, notamment l’éducation, la formation et la santé ; les investissements dans le domaine de l’agriculture, des infrastructures, entre autres. Cependant, il est d’avis que ce reprofilage socio-économique va induire de nouveaux enjeux à prendre en charge dans le cadre d’une réflexion stratégique. «Quelle politique d’insertion socio-professionnelle des différentes cohortes d’étudiants dans les dix prochaines années ? Quel encadrement juridique pour les nouveaux métiers induits par les progrès liés à l’agriculture ou à l’exploitation des nouvelles énergies ? Ce type de problématiques essentielles, à côté d’autres tout aussi centrales, peuvent trouver un début de prise en charge dans le plan d’action pluriannuel en cours d’actualisation », fait remarquer le successeur du président de Rewmi.
 
 
M. CISS
 
 
 
LES ECHOS

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