INAUGURATION DU PONT DE FARAFENNI: Macky et Barro transforment en réalité un rêve de plusieurs générations



 
Fini les tracas de la traversée du fleuve Gambie avec le bac. Le pont de Farafenni a été ouvert, hier, sous la présidence de Macky Sall et Adama Barrow. La cérémonie d’inauguration qui s’est tenue à l’entrée dudit pont a réuni les officiels de la Gambie et du Sénégal. Les deux chefs d’Etat se sont félicités de cette réalisation, mais invitent le peuple sénégambien à en prendre soin.
 
Le temps où les voyageurs vers le sud du Sénégal passaient la nuit en Gambie, à cause des lenteurs de la traversée du fleuve Gambie, ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir. Le pont reliant les deux rives dudit fleuve est enfin prêt et réceptionné, hier, par le Président Macky Sall et le Président gambien Adama Barrow. Pour le chef de l’Etat sénégalais, ce 21 janvier est un jour inoubliable pour l’Afrique dans sa marche vers son unité. «Nous sommes réunis par l’histoire, unis par la géographie, unis par les liens du sang, mais aussi par un destin commun. Plus qu’un pont, cette infrastructure grandiose porte le symbole de ces liens de fraternité sénégambienne. Ces liens qui font que chaque Gambien est chez lui au Sénégal et chaque Sénégalais chez lui en Gambie», a fait savoir le Président Sall. 
 Poursuivant, Macky Sall soutient que c’est dans l’esprit de cette fraternité qu’ils ont  travaillé pour réaliser un vieux rêve des deux rives du fleuve Gambie. «Nous sommes là aujourd’hui en acteurs et témoins de l’histoire, grâce à une volonté politique solide, affirmée et traduite dans les actes. Je tiens à remercier chaleureusement, ce soir, mon homologue et frère le Président Adama Barrow, pour son leadership et son engagement résolue, sans lesquels ce majestueux pont n’aurait pu voir le jour», assure Macky Sall.
 
 
Macky Sall précise : «Il faut que ce soit clair, c’est le pont de la Gambie»
 
 
Avant de conclure : «toutes les grandes œuvres habitent d’abord les lieux du rêve, ce pont est l’une de ces œuvres. Nous pouvons être fiers d’avoir transformé en réalité ce rêve de plusieurs générations. Ainsi, en reliant les deux rives, le pont sur la Gambie facilite l’interconnexion des réseaux routiers de nos pays, réduit la durée des voyages, accroit les échanges commerciaux, renforce la cohésion entre nos peuples et contribue à l’intégration de la sous-région. Ensemble, nous avons réalisé notre rêve commun. Relevons les défis de la maintenance, de la sécurité et de la sûreté», déclare le chef de l’Etat sénégalais.
Macky Sall et en s’adressant à la population venue nombreuse sous le soleil de plomb, lance un message en leur endroit : «c’est ici que s’arrête la mission des chefs de l’Etat, le reste revient aux gouvernements, les transporteurs, les usagers qui ont le devoir républicain de prendre soin de ce bijou. Que le trafic soit fluide et pour rien au monde, que la circulation ne soit retardée par quoi que ce soit. Ce pont est pour la Gambie. Il appartient à la Gambie et aux Gambiens de faciliter l’achat des tickets pour la traversée», tonne-t-il».     
 
 
Adama Barro : «nous n’oublierons jamais l’assistance que le Président Macky Sall nous a apportée lors de nos moments de détresse»
 
Le Président gambien, remerciant le Président Sall pour son soutien, dira : «nous rendons grâce à Allah d’avoir pu voir ce jour. Nous sommes fiers d’être auprès du peuple sénégalais pour inaugurer cette infrastructure. Nous ne pouvons pas oublier l’assistance que le Président Macky Sall nous a apportée dans nos moments de détresse. Ce geste restera à jamais gravé dans l’histoire du peuple sénégambien. Bien que symbolique, ce soutien, dont nous avons bénéficié de la part du Président Macky Sall et de son peuple, était plus que normal, puisque nous ne sommes qu’un peuple».
Le Président gambien d’affirmer : «le Président Macky Sall et moi-même sommes prêts et décidés à mener la Sénégambie sur de meilleures rives. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce pont profite aux deux peuples. Soyons unis et rien ne pourra nous arrêter. L’intégration africaine, dont tout le monde parle, doit commencer par nous», soutient-il. 
Ndeye Khady D. FALL
 

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