Dans la matinée du vendredi 11 octobre, les véhicules de la police d'État sont intervenus pour arrêter deux individus qui tentaient de s'introduire dans la chaufferie de l'église de San Zeno. Parmi les criminels, un Sénégalais qui détenait de faux papiers.
Lors de la phase d'identification, le Sénégalais a montré un passeport apparemment authentique, délivré par les autorités sénégalaises, dont les coordonnées n'ont cependant donné aucune confirmation dans les bases de données policières. Les opérateurs, méfiants de ce détail, ont ensuite vérifié le document, découvrant qu'il s'agissait - en réalité - d'un passeport contrefait, où se trouvait la même photo du sujet contrôlé mais des données personnelles inexistantes.
Multiples délits pour trafic de drogue
Les investigations ultérieures menées par la police d'État ont permis d'identifier l'homme comme étant un citoyen sénégalais né en 1997, plusieurs fois condamné pour trafic de drogue et délits contre les biens. Il a été arrêté et mis à la disposition des services de l'immigration. La commissaire de police de Trévise, Alessandra Simone, suite à l'arrêté d'expulsion émis par le préfet, a ordonné que le jeune de 27 ans soit détenu au CPR de Milan, pour son éloignement définitif du territoire national.
Khadidjatou D. GAYE
SOUPÇONS DE SEVICES SUR UN SENEGALAIS
Licenciement demandé pour sept agents locaux
Une enquête voit sept agents de la police locale de Gênes instruits pour coups et blessures sur un trafiquant de drogue sénégalais, arrêté en janvier dernier.
Le procureur Luca Monteverde a demandé le classement sans suite de l'enquête qui voit sept agents de la police locale de Gênes mis en examen pour coups et blessures sur un trafiquant de drogue sénégalais, arrêté en janvier dernier.
Dans le cadre de l'opération, les policiers, selon les accusations, ont violé les protocoles établis pour les arrestations, en utilisant une force excessive, ce qui a provoqué une fracture du genou de la personne arrêtée, nécessitant une intervention chirurgicale. En plus de la violence physique, ils ont également pulvérisé inutilement du gaz poivré sur le visage de l'homme. Au cours des enquêtes, des vidéos et des protocoles ont été acquis que les agents doivent suivre lors des arrestations. Le Sénégalais arrêté avait démontré qu'il n'avait pas résisté à son arrestation, raison pour laquelle il n'a pas été inculpé du crime.
Lors des interrogatoires des policiers locaux, les vidéos de l'arrestation ont été visionnées et aucune irrégularité de la part des suspects n'a été révélée. C'est pourquoi le parquet a demandé le classement sans suite de l'enquête. Selon le procureur, en effet, le mouvement du trafiquant de drogue aurait pu être interprété par les policiers comme une tentative de le frapper au visage.
Khadidjatou D. GAYE