«La Tribune Afrique» a consacré avant-hier un article à Diagna Ndiaye qui, pour le média, est un adepte des intitulés sans relief qui lui permettent de masquer sa véritable influence. En ce sens, nos confrères notent que son titre laconique de «ministre conseiller» du Président Macky Sall ne dit pas tout de son CV de financier, long comme le fleuve Sénégal qui baigne Saint-Louis, sa ville natale. Présenté comme un «ami personnel» de l’ancien Président Abdou Diouf, du Président Alassane Ouattara, un «proche» du roi du Maroc, un «allié» des grands patrons, et un «intime» des journalistes influents, Diagna Ndiaye, soutient «La Tribune Afrique», a bâti un réseau qu'il entretient avec une fortune dont personne ne connaît la véritable étendue. A 69 ans, ce polymathe des affaires est bien câblé sur les milieux économiques, politiques et sportifs sénégalais, africains et même mondiaux.
Sur son carnet d'adresses, note le journal, les stars côtoient les politiques et des chefs d'Etat africains ou étrangers qu'il peut se permettre d'appeler directement par leur prénom. «Craint en public, abhorré en secret», Diagna Ndiaye, «discret homme de coulisses», a permis au Sénégal de décrocher l’organisation des JO de la jeunesse en 2022. Représentant du groupe Mimran à Dakar, Abidjan, Monaco et New York, ce banquier est à la manœuvre lorsque le meunier achète la banque BIAO, devenue la CBAO en 1993. Conseiller dans le comité d'audit d'Attijariwafabank, on le retrouve également lorsque le groupe marocain rachète cette banque. C'est également lui qui accompagne l'américain Seaboard Corp. pour le rachat des parts de Mimran dans Les Grands Moulins de Dakar et d'Abidjan.