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Pays de dialogue, de cousinage à plaisanterie, d’hospitalité légendaire, Sunugaal a toujours été connu comme un havre de paix, un refuge pour les bannis et les sans-terre. Mais, aujourd’hui, ce label que nous enviaient nos voisins et au-delà est fissuré, craquelé et nous sommes rentrés dans les rangs des pays où règnent intolérance et violence. Même si nous ne connaissons pas (encore) la guerre civile et les coups d’Etat, la violence aveugle a pris pied dans notre frêle esquif. Et sans risque de se tromper, présageons qu’elle va y installer ses quartiers pour longtemps. Des morts violentes, on n’en connaissait que par accident de la route, mais de nos jours, c’est pour un rien qu’on tue son prochain et de la pire des manières. Machette, coupe-coupe, arme à feu, simple couteau à portée de main, lynchage, justice populaire, tout y passe. Alors, la question est de savoir comment on en est arrivé là ? A quel moment avons-nous franchi le Rubicon ? Le processus a été certainement très long et se poursuivra tant que l’homo senegalensis dont faisait allusion Léo-poète n’acceptera de se regarder dans la glace et de se poser la question : « qu’est-ce qui m’arrive ? » Il est temps de mettre le holà !
Waa Ji
Pays de dialogue, de cousinage à plaisanterie, d’hospitalité légendaire, Sunugaal a toujours été connu comme un havre de paix, un refuge pour les bannis et les sans-terre. Mais, aujourd’hui, ce label que nous enviaient nos voisins et au-delà est fissuré, craquelé et nous sommes rentrés dans les rangs des pays où règnent intolérance et violence. Même si nous ne connaissons pas (encore) la guerre civile et les coups d’Etat, la violence aveugle a pris pied dans notre frêle esquif. Et sans risque de se tromper, présageons qu’elle va y installer ses quartiers pour longtemps. Des morts violentes, on n’en connaissait que par accident de la route, mais de nos jours, c’est pour un rien qu’on tue son prochain et de la pire des manières. Machette, coupe-coupe, arme à feu, simple couteau à portée de main, lynchage, justice populaire, tout y passe. Alors, la question est de savoir comment on en est arrivé là ? A quel moment avons-nous franchi le Rubicon ? Le processus a été certainement très long et se poursuivra tant que l’homo senegalensis dont faisait allusion Léo-poète n’acceptera de se regarder dans la glace et de se poser la question : « qu’est-ce qui m’arrive ? » Il est temps de mettre le holà !
Waa Ji