Invité de l’Emission «Faram Facce» sur la TFM, Aliou Sow a soutenu avec des termes non équivoques, son ancrage dans la mouvance présidentielle et son soutien ferme et résolu au Président de la République Macky Sall, à ses options et choix actuels et futurs.Pour cette posture, courageuse, il a été voué aux gémonies particulièrement par ceux qui pensent être les gardiens du temple des valeurs sociétales et morales. Mais dit-on «les chiens aboient la caravane passe». Aliou Sow sait qu’il a un rôle vital à jouer aujourd’hui et dans les décennies à venir pour des causes dont le fondement reste la préservation de la République, afin qu’elle ne tombe pas entre des mains inappropriées, dépourvues d’expérience et d’humilité.
Comme il le disait lui-même «ma loyauté n’est ni aveugle ni somnolente. Elle est raisonnée et avertie».Et dans le contexte actuel fait de propagande mensongère, de tentatives de fragilisation de la République et de ses institutions, de menaces en tous genres, et sous tous formats, le minimum voudrait que l’on range nos ressentis personnels, nos egos et nos ambitions pour répondre à l’appel de la République, passées les consultations électorales, du reste honorables pour lui, son jeune parti et sa coalition. Ce qu’il a fait.Un choix pour la République. C’est un choix éclairé, réaliste et cohérent. Maintenant que de l’autre côté, on oppose sa démarche et son option actuelles, à une sortie antérieure, pour en déduire une inconstance ou une incohérence, me semble être un parallélisme grotesque et impertinent.
Impertinent puisque si tant est que l’homme était avide d’ascension politique, de privilèges personnels, il n’aurait pas attendu dix longues années pour retourner au Gouvernement, qu’il a quitté en 2012. Je répète, dix longues années de traversée du désert.
Grotesque, parce que depuis des décennies, la scène politique est faite d’alliances et de contre-alliance, de fusion ou d’absorption, selon le contexte et les enjeux. Et le contexte actuel impose que l’on préserve le Sénégal des mille et une menaces qui ont fini de déstabiliser plusieurs pays de la sous-région et du Sahel et qui ont commencé par la vulgarisation et la promotion du sentiment anti-français.
Aujourd’hui, le défi pour nous qui sommes attachés à la République, c’est d’avoir le courage d’agir pour freiner cette machine de propagande à boules puantes et répugnantes qui veut passer un nouvel acteur de l’espace politique national, comme le «Messi» du Sénégal, le sauveur, le plus que parfait et j’en passe. Face à cette dynamique orchestrée et chronométrée, il faut oser agir. Ne pas s’effacer ou capituler à la manière des faibles et fragiles. Et pour Aliou Sow, l’engagement politique signifie agir. «Agir pour résoudre des problèmes. Agir pour rassurer. Agir pour servir d’exemple. L’action est la preuve de la capacité de décider. Décider est une excellente chose en politique. Avoir le courage et l’honnêteté d’assumer les conséquences de ses décisions est une valeur encore meilleure» dixit Aliou Sow. C’est cela, à mon avis, lecourage d’agir ou le choix d’assumer pour la République. Bien évidemment, la rançon de cette posture, ce sont les insultes, médisances, calomnies et autres… Mais la cause de la République ne vaut-elle pas tous les sacrifices personnels.
Amadou Diaw
Journaliste-Réalisateur audiovisuel