La grande inconnue de cette prochaine présidentielle, c’est assurément quels principaux candidats du pouvoir et de l’opposition vont s’affronter. Le sortant n’étant plus partant, il lui est reproché, en plus de lambiner pour sortir de son chapeau un homme lige capable de le suppléer, de vouloir emporter dans ses bagages l’opposant N°1, qui lui en a fait voir de toutes les couleurs. La vengeance étant un plat qui se mange froid, Niangal a attendu le moment idéal pour faire tomber Oscar dans le trou. Ce dernier tardant à voir le bout du tunnel, ses partisans tergiversent sur la posture à arborer hic et nunc. Que le Diopien, vice-président du parti, dise cette vérité forte qui met en exergue le « Projet », qu’avec ou sans OS le Pastef aura un candidat, c’est bien une position de combat, même s’il a réfléchi à haute voix. Les autres qui le contredisent sont plus des adeptes de la politique de l’autruche que des politiques futés et aguerris. Car, si la situation de OS, en prison et malade de sa grève de la faim, ne tend pas vers une issue favorable et, qu’on le dise ou pas, peut virer au pire, refuser d’envisager une autre option est un suicide politiquement inadmissible.
Waa Ji