HORREUR PLAN JAXAAY: Une bataille rangée pour les beaux yeux d'une fille vire au drame,



 
 
Fallou Mbaye a été mortellement poignardé au niveau du cou avec un tournevis, et non avec un couteau, par un adolescent qui a pris la fuite avec son compagnon. Ces derniers ont été clairement identifiés. Ils habitent tous la commune de Malika. Tandis que la victime était domiciliée au Plan Jaxaay. Les antagonistes se battaient pour les beaux yeux d’une fille.
 
 
 
Il y a eu meurtre d’un jeune garçon nommé Fallou Mbaye avec usage d’arme blanche (tournevis) au nom de l’amour pour une fille. C’était au cours d’une folle bataille rangée entre jeunes de quartiers différents dans les rues de l’unité 19 des Parcelles Assainies de Plan Jaxaay.
 
 
Un Malikois courtise une fille à Jaxaay et s’y rend chaque week-end à bord d’une moto avec un ami
 
 
Deux jeunes de Malika ont l’habitude de quitter chaque week-end leur lointaine localité pour aller rendre visite à une fille au Plan Jaxaay. L’un des garçons sort en amoureux avec la demoiselle. Tandis que le second accompagne juste son ami de longue date. Ils viennent tout le temps dans le quartier à bord d’une moto qu’ils garent devant la maison de l’adolescente et s’engouffrent à l’intérieur. Des jeunes du quartier observent pendant ce temps toute la scène et développent des sentiments de jalousie morbide.
 
 
Des jeunes de Jaxaay considèrent les deux amis comme des intrus dans le quartier et mijotent un plan
 
 
Mais, en rendant visite à la fille, les deux amis ignorent peut-être qu’ils sont placés dans le viseur des jeunes du quartier Plan Jaxaay, qui se sentent nargués et atteints dans leur amour-propre, à travers les sempiternelles visites galantes du tandem. Ils considèrent aussi le geste de ces derniers comme de la défiance caractérisée et une déclaration de guerre, et décident ainsi de laver l’affront. D’autant que les deux habitants de l’arrondissement de Malika auraient pu rester dans leur patelin et trouver des filles à courtiser. Ils rusent à cet effet, obtiennent le numéro de téléphone de la fille et mijotent vite un machiavélique plan pour pourrir la vie des jeunes Malikois qu’ils considèrent comme des intrus.
 
 
Ils harcèlent la fille au téléphone à chaque passage de ses hôtes, qui jurent de faire face
 
 
Quand la fille reçoit chez elle la visite de son prince charmant malikois et son ami, des jeunes du quartier, qui lui courent après, battent le rappel de la troupe. Ils téléphonent à leur voisine de Plan Jaxaay et lui tiennent des propos déplacés. Ils lui demandent ensuite de leur passer ses hôtes pour qu’ils leur remontent les bretelles. Ils se comportent de la sorte à chaque fois que leurs deux rivaux débarquent dans leur quartier. Mais la demoiselle les brocarde tout le temps au téléphone, refuse catégoriquement de les laisser communiquer au bout du fil avec ses hôtes et leur raccroche au nez. Son petit-ami et son compagnon captent cependant quelques bribes de la conversation téléphonique, rouspètent et menacent de croiser le fer.
 
 
Ils provoquent la gamine et ses hôtes dans la rue, l’un des jeunes de Malika plante un tournevis au cou de Fallou 
 
 
 
Vendredi dernier, vers 22h, les jeunes du quartier guettent la sortie de la fille pour raccompagner son amant et son pote et les interceptent dans la rue. Ils les interpellent sur un ton ferme et leur lancent des propos virulents. La demoiselle monte en première ligne, se dresse en bouclier et réplique aux insanités des garçons. Ceux-ci se gardent cependant de donner l’assaut et ciblent les deux jeunes habitants de Malika. Qui se rebiffent et décident de vendre chèrement leur peau à leurs assaillants, qui sont plus nombreux qu’eux. Ils engagent une bataille rangée avec leurs vis-à-vis. Mais, face à leur infériorité numérique, l’un des Malikois recule devant la furie meurtrière de leurs antagonistes et court vers leur scooter. Il soulève le siège de la moto, s’empare d’un tournevis et continue la bagarre. Il cible Fallou Mbaye et lui plante un coup de tournevis au niveau du cou.
 
 
Fallou tente de stopper l’hémorragie avec ses mains et se réfugie chez des voisins qui le regardent mourir
 
 
Fallou hurle de douleur, renonce à la bataille rangée et alerte ses amis. Il plaque ses deux mains à la partie ensanglantée du cou et tente de freiner net la forte hémorragie. Mais, face aux flots de sang lui coulant sur le corps, il panique, court ensuite dans tous les sens et trouve refuge dans une maison voisine du quartier. Il s’écroule dans la cour de la concession, se débat au sol et sollicite l’aide des occupants. Qui prennent peur à l’irruption du jeune Fallou et se gardent d’intervenir pour tenter de lui sauver la vie. Celui-ci agonise dans la cour et rend l'âme à la suite d'une hémorragie externe de grande abondance. Ses compagnons détalent comme des lapins. Tout comme les deux jeunes Malikois, dont le présumé auteur du mortel coup de tournevis.
 
 
Des amis du défunt veulent tuer la fille et sa mère, la police intervient
 
 
Contrairement aux rumeurs distillées dans certains médias, aucun membre des familles respectives des protagonistes, en particulier les parents des présumés meurtriers, n’a été interpellé, encore moins placé en garde à vue, aux fins de contraindre ceux-ci à sortir du bois puis aller se constituer prisonniers au commissariat de police de l’arrondissement de Jaxaay. C’est plutôt la fille et sa maman qui ont été conduites sous bonne escorte au commissariat pour des raisons de sécurité, car des amis du défunt et des jeunes du même quartier avaient envahi durant la nuit de la meurtrière bataille rangée le domicile de la famille de l’adolescente pour tenter de les lyncher et de les tuer. Il y a eu cependant plus de peur que de mal.
 
Les jeunes de groupes rivaux clairement identifiés et traqués dans le secteur et ses environs 
 
Tous les jeunes garçons qui sont impliqués dans l’altercation aux relents de crime passionnel avec usage de tournevis sont clairement identifiés et activement recherchés dans le secteur et ses environs par les flics. Qui sont déterminés à les traquer jusque dans leurs derniers retranchements et à les appréhender. Deux options s’offrent alors aux fuyards : se faire arrêter ou se rendre. 
 
Vieux Père NDIAYE
 
LES ECHOS

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