Hier, il y a eu une découverte macabre dans les eaux sales des réserves naturelles du Technopole de Pikine en banlieue dakaroise. Un corps sans vie d’un malade mental flottant dans les flots a été repêché par les sapeurs-pompiers.
La police de Pikine a procédé, hier, au constat de corps sans vie d’un malade mental, qui a été découvert dans les eaux du Technopole de Pikine. La découverte a été faite juste à hauteur de l’entrée de la route du Technopole, située à proximité des locaux du Palais de justice de la banlieue dakaroise. L’alerte a été donnée par des gens lorsqu’ils ont aperçu le corps du déficient flottant sur les flots.
Chute accidentelle ou partie de baignade qui a mal tourné pour le déficient ?
Même si les circonstances du drame sont encore inconnues, tout laisse croire à une chute accidentelle au moment d’une errance en bordure des bretelles de la principale route menant vers l’arène nationale. Où plutôt une plongée du déficient mental pour une partie de baignade dans les flots qui a mal tourné. Alertés, les flics du commissariat d’arrondissement se rendent sur place et dégagent la foule, qui continue malgré tout à affluer pour venir aux nouvelles. Elle joue également des coudes pour tenter d’identifier le défunt flottant sur les eaux.
Le corps resté longtemps dans les flots est extrait avec délicatesse pour éviter un démembrement
Les sapeurs-pompiers arrivent à leur tour et tentent de repêcher le corps sans vie, qui aurait longtemps séjourné dans les eaux. Vu l’état de putréfaction très avancée, les sapeurs s’entourent de toutes les précautions pratiques nécessaires dans le but d’éviter de démembrer le cadavre. Ils sont néanmoins parvenus à l’extraire des eaux verdâtres et parsemées de hautes herbes. Une odeur pestilentielle chatouille les narines des gens et se répand à mille lieues à la ronde.
Le défunt inhumé sur place sur instruction du procureur du tribunal de Pikine
Du fait de la décomposition très avancée, les soldats du feu procèdent à l’inhumation sur place du corps, sur instructions du procureur de la République du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye. L’identité du malade mental était encore inconnue, même s’il était domicilié à Guédiawaye. Aucun membre de sa famille ne s’était présenté au commissariat d’arrondissement pour une déposition sur procès-verbal jusqu’au moment où ces lignes sont écrites ceci, histoire de renseigner les enquêteurs sur le défunt.
Vieux Père NDIAYE