GUY MARIUS SAGNA SUR LA SITUATION DE LA PRESSE : «L’assainissement du secteur, la fin de l’évasion sociale, le paiement de l’impôt…»




 
Ils sont restés cinq mois sans salaire. Après plusieurs semaines de grève, les travailleurs du groupe de presse Emedia Évents ont présenté leur dossier au parlementaire Guy Marius Sagna. Ils comptent sur l’activiste pour le règlement définitif de leur problème. Guy Marius Sagna, après les avoir écoutés, indexe les vraies causes qui ont conduit la presse à cette situation : l’assainissement du secteur, le respect des droits des travailleurs, la fin de l’évasion sociale, le paiement de l’impôt…
 
 
Les travailleurs du groupe de presse Emedia Évents, restés plusieurs mois sans salaire, ont rencontré Guy Marius Sagna, hier, au siège du mouvement Frapp. Ils ont sollicité les services de l’activiste qu’ils ont invité à porter leur combat afin que leur plaidoyer soit pris en compte. Après les avoir écoutés dans une rencontre privée, le parlementaire a dénoncé cette situation. «Nous avons vu des travailleurs dignes, combatifs, qui pendant des années ont arboré un patriotisme d'entreprise admirable. Ils ont toute notre solidarité et notre soutien», dit-il.
Au-delà des travailleurs de Emedia, par une note envoyée à la presse, Guy Marius Sagna fait savoir que c’est la presse en général qui souffre. «C'est la situation des entreprises de presse au Sénégal qui nous interpelle. Avec le gouvernement, nous veillerons à ce que toutes les mesures soient prises pour sortir la presse de cette crise, l'assainissement du secteur, le respect des droits des travailleurs, la fin de l'évasion sociale, le paiement de l'impôt...», fait-il savoir. «Nous tous citoyens nous sommes interpellés, car les images que nous voyons à la télé sont belles aussi parce que derrière il y a une maquilleuse. Parfois cette maquilleuse est payée 50.000 F Cfa par mois», regrette le parlementaire. Il ajoute dans la foulée : «la situation des travailleurs de Emedia nous rappelle aussi celle d'autres travailleurs du Fera, du Service civique national...qui eux aussi courent derrière plusieurs mois d'arriérés de salaire. Leur situation doit être clarifiée et réglée définitivement».
 
Baye Modou SARR
 
LES ECHOS

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