Le Conseil municipal de Dakar s’est réuni mardi dernier pour évaluer le compte administratif de la gestion 2016 et les orientations budgétaires de l’année 2018. Les élus de la ville de Dakar ont validé ainsi le compte administratif 2016, avec un excèdent budgétaire de 269 millions. Ils ont aussi décliné les orientations budgétaires de l’année 2018. Présidée par Moussa Sy, la session extraordinaire n’a pas enregistré beaucoup d’intervenants. Les conseillers municipaux ont, à l’unanimité, approuvé la gestion administrative de l’année 2016. Durant cette année, il y a eu 30 milliards de recettes, avec 29,765 de dépenses ; ce qui leur fait un excédent de 269 millions de francs Cfa. «En termes de recettes budgétaires, nous avons souligné le retard par rapport à l’émission des rôles d’impôts. C’est un retard incompréhensible que les services de l’Etat doivent régler. Nous avons fait un plaidoyer dans ce sens à l’attention du préfet de Dakar et nous espérons une suite favorable», a fait savoir le maire des Parcelles Assainies.
10 milliards injectés dans des infrastructures et les rues toujours encombrées
A en croire l’adjoint de Khalifa Sall, plus de 10 milliards ont été injectés dans des infrastructures pour régler le problème de l’encombrement des rues de la ville, mais n’empêche, ils attendent toujours l’engagement de l’Etat et des forces publiques pour le recasement de ces marchands ambulants au centre Felix Eboué, qui a coûté plus de 6 milliards et au centre Kermel.
Pour les orientations budgétaires de 2018, ils envisagent le redémarrage des pavages, la création d’emplois des jeunes au niveau des différentes communes, le programme des points lumineux avec le remplacement de toutes les ampoules sur l’ensemble du territoire de la ville en ampoules led, mais aussi réaliser le programme gazon synthétique du stade et l’hôpital municipal des Parcelles Assainies.
L’énorme masse salariale des structures sanitaires
Moussa Sy a par ailleurs dénoncé les conséquences de l’acte III de la décentralisation. «La masse salariale des structures sanitaires est en train de plomber le fonctionnement des collectivités locales. A l’exception de Youssouf Mbergane, tous les centres de santé de Dakar sont gérés par les communes de plein exercice, alors qu’elles n’ont que de maigres recettes», clame-t-il.
Nd. Kh. D. FALL
10 milliards injectés dans des infrastructures et les rues toujours encombrées
A en croire l’adjoint de Khalifa Sall, plus de 10 milliards ont été injectés dans des infrastructures pour régler le problème de l’encombrement des rues de la ville, mais n’empêche, ils attendent toujours l’engagement de l’Etat et des forces publiques pour le recasement de ces marchands ambulants au centre Felix Eboué, qui a coûté plus de 6 milliards et au centre Kermel.
Pour les orientations budgétaires de 2018, ils envisagent le redémarrage des pavages, la création d’emplois des jeunes au niveau des différentes communes, le programme des points lumineux avec le remplacement de toutes les ampoules sur l’ensemble du territoire de la ville en ampoules led, mais aussi réaliser le programme gazon synthétique du stade et l’hôpital municipal des Parcelles Assainies.
L’énorme masse salariale des structures sanitaires
Moussa Sy a par ailleurs dénoncé les conséquences de l’acte III de la décentralisation. «La masse salariale des structures sanitaires est en train de plomber le fonctionnement des collectivités locales. A l’exception de Youssouf Mbergane, tous les centres de santé de Dakar sont gérés par les communes de plein exercice, alors qu’elles n’ont que de maigres recettes», clame-t-il.
Nd. Kh. D. FALL