Funeste



Les années se suivent et ne se ressemblent guère. Mais, l’année palindrome 2020, qui a été des plus maléfiques pour avoir charrié le Covid-19, a accouché d’un fils beaucoup plus terrible, qui a pris les allures d’un fléau divin avec ses variants. 2021, année funeste durant laquelle, pour la première fois au Sunugaal, j’ai vu faire l’appel des morts à la porte du cimetière de Yoff, du fait de l’embouteillage monstre qu’i y avait en cet après-midi d’aout. Malheureusement, il n’y a pas eu que le Corona à occire, car le mois de mars a été celui de la violence aveugle, qui a abattu des jeunes bien portants et à bout portant. Alors, 2022 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Et tout le monde craint des débordements violents liés aux élections locales de ce mois de janvier. Aucune issue ne semble se présenter pour conjurer les démons. Les voix des chefs religieux restent inaudibles, couvertes par le brouhaha de la surenchère verbale. L’attente est donc grande de l’adresse à la Nation de Prési ce soir. Pour qu’il mette du baume au cœur de ses concitoyens, par un message d’espoir, mais surtout d’apaisement. Plus que de réalisations égrenées, le Sunugaalien a aujourd’hui besoin de se rassurer. Bonne année à tous et que Dieu garde Sunugaal.
Waa Ji
 
 
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