Alors que l’on espérait voir le ciel se dégager des gros nuages qui l’assombrissent, voilà que, pire que le fog londonien,un épais brouillard nous bouche la vue et nous empêche de discerner la lumière, dans la cacophonie qui s’installe. Entre les discours et les actes qui s’enchainent, Goorgoorlu peine à saisir le fil d’Ariane. Partant du méga meeting de Keur Massar pour arriver au point de presse de Pastef, lequel répliquait à l’ancien Proc’ Serigne Bass qui, quelques heures plus tôt répondait aux accusations de l’OS, en passant par la défénestration de Mimi de l’hémicycle, la justification de cet acte par le groupe Bby et les cris d’orfraie de la victime, difficile de trouver la sortie du labyrinthe qu’est ainsi devenu le landernau politico-judiciaire. Seulement, l’on peut se satisfaire d’une situation dont on peut conclure que tant qu’on parle, on ne se bat pas. Que les camps continuent à échanger des mots, même si ce sont des vertes et des pas mûres, disons que chien qui aboie ne mord pas. Et cela fait gagner du temps à ceux qui agissent en coulisses et dont le projet et de ramener tout le monde à la raison. Espérons que d’ici à Mars, Dieu de la guerre, la paix sera actée et de belle manière.
Waa Ji
Waa Ji