Ce dernier, dans un communiqué, écrit que «le limogeage du directeur de cabinet du ministre de la Justice, Monsieur Souleymane Nasser Niane, n'a rien à voir avec la politique, en général, et aux listes parallèles en direction des Locales de janvier 22, en particulier. Cette décision souveraine du garde des Sceaux, ministre de la Justice, entre dans le cadre normal de la marche de l'Etat, où les hommes passent, alors que les institutions demeurent», peut-on lire dans le document signé de ses mains. D’après Me Malick Sall, c’est le ministre qu’il est, par arrêté ministériel, qui avait nommé M. Niane jusqu'à l’a prise d'un nouvel arrêté mettant fin à sa mission et consacrant un autre cadre sénégalais comme lui. «Sans faire dans l'émotion et la polémique, le département de la Justice invite tous à revisiter la loi n°61-33 du 15 juin 1961 relative au statut général des fonctionnaires, réactualisée en 2005, en son article 4 qui stipule que, «conformément aux dispositions de l'article 39 de la Constitution, le président de la République nomme à tous les emplois des cadres et corps de la République du Sénégal. En application de l'article 44 de la Constitution, le pouvoir de nomination peut être délégué aux ministres par décret», dit-il, mettant fin à ce que d’aucuns commençaient à prendre comme une affaire purement politique.