Moussa Dieng, Sénégalais d’origine saint louisienneâgé de 50 ans, a été mortellement poignardé ce samedi, lors d'une intervention chez un patient connu pour sa fragilité psychologique. Une très triste nouvelle pour la communauté sénégalaise établie à Besançon. Moussa était apprécié par tout le monde. A Saint Louis, plus particulièrement Diamagueune, sa ville natale, tout le monde est dévasté par l’annonce de cette disparition brusque et inattendue. Moussa Dieng était marié et père de 2 enfants.
Moussa Dieng ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort quand il quittait samedi son domicile. Le jour des faits, un appel plutôt commun est reçu par le Samu. Au bout du fil : une mère inquiète pour son fils, âgé d’une quarantaine d’années, et connu pour sa fragilité psychologique. Elle demande de l’assistance. Tout de suite, Moussa Dieng sort son véhicule et se dirige vers le domicile indiqué. Sur place, dans le quartier de Planoise, il trouve un homme violent, armé.
L’intervention a priori banale d’une ambulance s’est muée en véritable tragédie. En effet, Moussa Dieng va recevoir un coup de couteau au thorax par une personne très agitée psychologiquement. Malheureusement, il ne survivra pas. D’après la presse française, deux autres riverains ont été légèrement blessés par l’agresseur.
Un homme très apprécié par ses collègues
Moussa Dieng est né en 1971 au Sénégal, où sont son épouse et ses jeunes deux enfants. Il travaillait depuis plusieurs années déjà à Jussieu Secours Besançon.
Notre compatriote, qui a trouvé la mort samedi lors d'une intervention chez un patient était, pour la direction et ses équipiers, une personne sociable et très investi. «Le mot générosité, c’est Moussa qui l’avait inventé», raconte un ambulancier, Qui poursuit : «il était très investi dans l’associatif : il aidait les étudiants de son pays, il s’occupait de personnes âgées, il a aussi créé énormément de choses au Sénégal».
D’après un autre de ses collègues, il voulait retourner au Sénégal pour lancer un nouveau projet. Mais malheureusement, la grande faucheuse a mis un terme à son rêve. «Il voulait travailler encore quelques années à Besançon, pour pouvoir monter sa propre entreprise là-bas, toujours pour aider les autres… Tout ça, c’est fichu», se désole son collègue.
Originaire de Saint Louis, plus précisément dans le quartier de Diamagueune
Moussa Dieng n’était pas apprécié qu’en France. Saint Louis, plus précisément dans le quartier de Diamagueune d’où il était originaire, tous ceux qui le connaissaient louent sa grandeur d’âme, sa générosité, sa piété, sa disponibilité… Lamine Diallo, ami d’enfance de Moussa, confie : «je suis dévasté. Je n’arrive pas à y croire. On a grandi dans le même quartier à Diamagueune. Moussa était quelqu’un de bien. Il était propre, gentil, pieux, généreux, ambitieux. Il était marié à une femme et avait deux enfants. Le dernier, Mohamed, a environ 1 an. Sa maman est décédée il y a environ 1 an. Que Dieu ait pitié de son âme et l’accueille dans Son Paradis Céleste».
Khadidjatou DIAKHATE
Moussa Dieng ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort quand il quittait samedi son domicile. Le jour des faits, un appel plutôt commun est reçu par le Samu. Au bout du fil : une mère inquiète pour son fils, âgé d’une quarantaine d’années, et connu pour sa fragilité psychologique. Elle demande de l’assistance. Tout de suite, Moussa Dieng sort son véhicule et se dirige vers le domicile indiqué. Sur place, dans le quartier de Planoise, il trouve un homme violent, armé.
L’intervention a priori banale d’une ambulance s’est muée en véritable tragédie. En effet, Moussa Dieng va recevoir un coup de couteau au thorax par une personne très agitée psychologiquement. Malheureusement, il ne survivra pas. D’après la presse française, deux autres riverains ont été légèrement blessés par l’agresseur.
Un homme très apprécié par ses collègues
Moussa Dieng est né en 1971 au Sénégal, où sont son épouse et ses jeunes deux enfants. Il travaillait depuis plusieurs années déjà à Jussieu Secours Besançon.
Notre compatriote, qui a trouvé la mort samedi lors d'une intervention chez un patient était, pour la direction et ses équipiers, une personne sociable et très investi. «Le mot générosité, c’est Moussa qui l’avait inventé», raconte un ambulancier, Qui poursuit : «il était très investi dans l’associatif : il aidait les étudiants de son pays, il s’occupait de personnes âgées, il a aussi créé énormément de choses au Sénégal».
D’après un autre de ses collègues, il voulait retourner au Sénégal pour lancer un nouveau projet. Mais malheureusement, la grande faucheuse a mis un terme à son rêve. «Il voulait travailler encore quelques années à Besançon, pour pouvoir monter sa propre entreprise là-bas, toujours pour aider les autres… Tout ça, c’est fichu», se désole son collègue.
Originaire de Saint Louis, plus précisément dans le quartier de Diamagueune
Moussa Dieng n’était pas apprécié qu’en France. Saint Louis, plus précisément dans le quartier de Diamagueune d’où il était originaire, tous ceux qui le connaissaient louent sa grandeur d’âme, sa générosité, sa piété, sa disponibilité… Lamine Diallo, ami d’enfance de Moussa, confie : «je suis dévasté. Je n’arrive pas à y croire. On a grandi dans le même quartier à Diamagueune. Moussa était quelqu’un de bien. Il était propre, gentil, pieux, généreux, ambitieux. Il était marié à une femme et avait deux enfants. Le dernier, Mohamed, a environ 1 an. Sa maman est décédée il y a environ 1 an. Que Dieu ait pitié de son âme et l’accueille dans Son Paradis Céleste».
Khadidjatou DIAKHATE