Les limiers du commissariat central de police de Guédiawaye ont interpellé puis mis aux arrêts l’officier d’état civil de Boune village, B. Diallo et P. Diop, électricien de profession. Il n’y a plus d’officier d’état civil à Boune village, situé à cheval sur la commune de Keur Massar et sur celle de Yeumbeul. B. Diallo a été pris et déféré au parquet du tribunal départemental de Guédiawaye, avec le nommé P. Diop, électricien de profession, pour des faits de faux et usage de faux présumés. L’électricien P. Diop avait déposé ses papiers administratifs, dont un extrait de naissance, au bureau des passeports sis dans les locaux du commissariat central de police de Guédiawaye, pour se procurer le document de voyage. Quelques jours plus tard, Diop retourne là-bas et demande si le dépôt d’obtention de passeport est pris en compte et traité. Des agents du bureau des passeports, qui ont découvert des anomalies sur les documents, interpellent le bonhomme et lui indiquent que son numéro d’identification est déjà attribué à une personne. Diop marque son étonnement et soutient avoir obtenu sa pièce d’identité avec le même numéro. Il clame son innocence sur le caractère faux du document et déclare avoir sollicité les services de l’officier d’état civil de Boune village, B. Diallo, pour se procurer ladite pièce administrative.
2 faux extraits de numéros identiques
Informés, les hommes du commissaire central intérimaire de Guédiawaye, Adramé Sarr, chef de service à Pikine, entrent en action, ouvrent une enquête. Ils cuisinent le nommé P. Diop qui réaffirme ses premières déclarations devant les préposés au bureau des passeports au commissariat et pointe un doigt accusateur sur l’officier d’état civil B. Diallo. Convoqué à la police, Diallo passe aux aveux et confirme sur toute la ligne les allégations du jeune homme. Il reconnait avoir établi le faux extrait de naissance à l’électricien et s’embourbe dans des explications et justifications peu convaincantes devant les enquêteurs policiers.
Ces derniers remarquent une nette différence sur les filiations et autres références des deux extraits de naissance par le nommé Diop. Ils ont constaté également que le jeune homme s’est fait confectionner sa pièce d’identité par le biais d’extrait de naissance en toc. L’officier d’état civil B. Diallo a reconnu les faits incriminés et avoué avoir établi le document au jeune homme. Tous les deux ont été présentés avant-hier devant le procureur de la République pour les délits de faux et usage de faux retenus contre eux.
Vieux Père NDIAYE
2 faux extraits de numéros identiques
Informés, les hommes du commissaire central intérimaire de Guédiawaye, Adramé Sarr, chef de service à Pikine, entrent en action, ouvrent une enquête. Ils cuisinent le nommé P. Diop qui réaffirme ses premières déclarations devant les préposés au bureau des passeports au commissariat et pointe un doigt accusateur sur l’officier d’état civil B. Diallo. Convoqué à la police, Diallo passe aux aveux et confirme sur toute la ligne les allégations du jeune homme. Il reconnait avoir établi le faux extrait de naissance à l’électricien et s’embourbe dans des explications et justifications peu convaincantes devant les enquêteurs policiers.
Ces derniers remarquent une nette différence sur les filiations et autres références des deux extraits de naissance par le nommé Diop. Ils ont constaté également que le jeune homme s’est fait confectionner sa pièce d’identité par le biais d’extrait de naissance en toc. L’officier d’état civil B. Diallo a reconnu les faits incriminés et avoué avoir établi le document au jeune homme. Tous les deux ont été présentés avant-hier devant le procureur de la République pour les délits de faux et usage de faux retenus contre eux.
Vieux Père NDIAYE