A la bonne heure ! L’ondée tant espérée est bien arrivée et a arrosé tout le pays jusqu’à Ndakaaru. Juste au lendemain de la 2e édition de la journée « setal sunu reew ». Une bonne épreuve pour vérifier l’efficience des curages de canaux. En tout cas, à Sanar et face aux étudiants, Koromack a saisi l’occase pour s’exprimer sur la pêche, le pétrole et le gaz et bien sûr l’émigration clandestine. A propos de migrants, nos compatriotes installés chez Marianne ont poussé un ouf de soulagement à l’annonce du sursaut des Gaulois pour faire barrière à une majorité d’extrême droite au palais Bourbon. Sauf qu’avec trois blocs forts de gauche, républicain et d’extrême droite, former un gouvernement de majorité ne sera pas aisé. Plus près de nous, l’AES se confédère, au moment où la Cedeao, que les 3 mousquetaires du Sahel brocardent, cogite sur ses problèmes intérieurs à Abuja. Là, Serigne Ngoundou, chantre du retour dans le giron sous-régional des putschistes bannis, risque de prêcher pour longtemps dans le désert. Tant le fossé est abyssal entre les positions des uns et des autres. Surtout que la Cedeao se radicalise et promet de restreindre les déplacements des citoyens de l’AES dans son espace. Le panafricanisme n’est pas pour demain.
Waa Ji