Emprisonnement de Assane Diouf: la cour suprême des Usa et la Cour d'appel d'orléans réclament la tenue du procés




 
Que le gouvernement de Macky Sall se le tienne pour dit ! Les avocats américains de Assane Diouf ont alerté l’opinion internationale afin que leur client puisse être jugé. En effet, les autorités sénégalaises ont reçu 6 lettres émanant du secrétaire général d’Amnesty international, du Procureur général américain et directeur exécutif de Human Rights Watch, du commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés, de la présidente de la Cour d’appel du cinquième circuit de la Nouvelle-Orléans et du juge en chef de la Cour suprême des Etats-Unis. Tous s’inquiètent et exigent la tenue du procès de Assane Diouf.
 
 
C’est un soutien de poids que vient de recevoir Assane Diouf ! En effet, l’insulteur public numéro 1, en prison depuis le mois de novembre 2017 pour trouble à l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique et outrage à un ministre du culte et diffamation, pourrait voir le bout du tunnel, vu le nombre de courriers reçus par le gouvernement du Sénégal. Alors qu’il doit être jugé devant le Tribunal correctionnel, les organisations de défense des droits de l’homme s’impatientent.
 
 
3 lettres en 3 mois
 
 
Le 27 février déjà, le secrétaire général d’Amnesty international, Salil Shetty, avait saisi les autorités sénégalaises, pour dénoncer l’injustice que subit Assane Diouf. A l’époque, ce dernier notait les lenteurs qui entourent le dossier du client de Me El Hadj Diouf et exigeait que les droits de Assane Diouf soient respectés. Lui emboitant le pas, Kenneth Roth, Procureur général américain et directeur exécutif de Human Rights Watch a aussi envoyé une missive au gouvernement le 9 avril, avec ampliation au ministère de la Justice pour demander ce qui retarde le procès de Assane Diouf. Cela fait suite à une saisine des avocats américains de Assane Diouf qui remuent ciel et terre pour libérer leur client.
Le 9 mars, c’était au tour du commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés de s’inquiéter du sort réservé à Assane Diouf.
Pendant ce temps, sa femme qui ne pouvait rendre visite à Assane Diouf, parce que l’administration pénitentiaire lui a signifié qu’elle n’avait pas de carte d’identité, alors que cette dernière avait présenté son passeport, avait fait réagir la présidente de la Cour d’appel du cinquième circuit de la Nouvelle Orléans. Cette dernière a adressé aussi une lettre aux autorités sénégalaises, le 26 mai, pour soulever la lenteur avec laquelle la justice sénégalaise traitait ce dossier. La dernière lettre reçue par le gouvernement de Macky Sall, c’est celle de Thomas Homan, directeur de l'immigration et du contrôle des douanes, qui a soutenu qu’après enquête, Assane Diouf n’était pas un terroriste et il voudrait que le procès de ce dernier se tienne le plus rapidement, car il a un enfant au pays de l’oncle Sam.
Samba THIAM
 
 
 
 

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