L’embrouille prend de l’ampleur et le brouillard s’épaissit en direction des élections locales de janvier 2022. La cacophonie est telle qu’on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi. Les autorités administratives, dont le rôle est de superviser, faciliter et coordonner les opérations avec l’assistance des forces de défense et de sécurité, ont dès le départ été indexées comme s’étant rangées du côté du camp de la majorité au pouvoir. D’aucuns ont crié à la stigmatisation injustifiée de ces serviteurs de l’Etat, jusqu’à ce que nombre de Cours d’appel à travers Sunugaal les aient désavouées. Mais lorsque préfets, sous-préfets, sous la dictée de leur tutelle, le ministre de l’Intérieur, réfutent les arrêts des Cours d’appel et vont en cassation, l’on se demande si seul le droit les motive. D’autant que dans les listes de BBY visées et acceptées, de gros cafards sont débusqués et dénoncés par l’opposition. Alors, voilà notre proposition pour sortir de l’embrouillamini : ne faisons plus ces élections qui risquent de coûter cher aux Sunugaaliens dans leurs personnes et leurs biens. A la place, organisons à l’Arène nationale un tournoi KO des candidats, à l’issue duquel le vainqueur est déclaré maire.
Waa Ji
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