Ce qu'il faut savoir Comme c'était attendu, le scrutin des élections législatives allemandes est très serré : selon les premières estimations, dimanche 26 septembre en début de soirée, le SPD et la CDU (conservateurs) sont au coude-à-coude. Les sociaux-démocrates du ministre des Finances et vice-chancelier sortant Olaf Scholz, favori des sondages ces dernières semaines, recueillent entre 24,9% et 25,8% des voix alors que les conservateurs d'Armin Laschet, successeur d'Angela Merkel à la tête de l'Union chrétienne-démocrate, sont donnés entre 24,2% et 24,7%, selon des projections basées sur de premiers résultats. Une fois les résultats définitifs connus (tard dans la nuit) , une coalition devra se former entre les différents partis pour nommer un chef de gouvernement qui succèdera à la chancelière allemande en poste depuis 2005.
>> Elections en Allemagne : conservateurs et sociaux-démocrates au coude-à-coude, recul historique de la CDU... Ce qu'il faut retenir des premiers résultats
Une coalition attendue après le vote. Le social-démocrate Olaf Scholz, fort d'une courte avance aux législatives, revendique de succéder à Angela Merkel à la chancellerie. Mais son rival conservateur Armin Laschet se dit également prêt à diriger le prochain gouvernement. Le match sera donc remporté par celui qui parviendra à bâtir une coalition majoritaire entre trois partis, à l'issue de tractations qui commenceront dès lundi. Ce n'est qu'une fois son remplaçant élu par les députés du Bundestag, dans plusieurs semaines voire plusieurs mois, qu'Angela Merkel pourra prendre sa retraite.
Les Verts en troisième position. Les Verts et leur candidate Annalena Baerbock obtiennent près des 15% des suffrages, devant les libéraux-démocrates (FDP), que les estimations donnent à environ 11,5%. Il s'agit à la fois d'une déception pour les "Grünen" et d'un score historiquement élevé aux législatives pour ce parti, alors que la protection du climat est au coeur des préoccupations des électeurs allemands, notamment des jeunes. Tout porte à croire que les Verts devraient toutefois jouer un rôle clé dans le futur gouvernement de coalition dont la formation s'annonce délicate.
L'extrême droite accuse un léger recul. Toujours selon les premiers résultats, l'exrême droite de l'AfD, dont l'entrée au Bundestag avait été le principal fait saillant du précédent scrutin de 2017, confirme pour sa part son enracinement dans le paysage politique allemand, mais recule légèrement (entre 10 et 11% des voix contre 12,6% il y a quatre ans).
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Les Verts en troisième position. Les Verts et leur candidate Annalena Baerbock obtiennent près des 15% des suffrages, devant les libéraux-démocrates (FDP), que les estimations donnent à environ 11,5%. Il s'agit à la fois d'une déception pour les "Grünen" et d'un score historiquement élevé aux législatives pour ce parti, alors que la protection du climat est au coeur des préoccupations des électeurs allemands, notamment des jeunes. Tout porte à croire que les Verts devraient toutefois jouer un rôle clé dans le futur gouvernement de coalition dont la formation s'annonce délicate.
L'extrême droite accuse un léger recul. Toujours selon les premiers résultats, l'exrême droite de l'AfD, dont l'entrée au Bundestag avait été le principal fait saillant du précédent scrutin de 2017, confirme pour sa part son enracinement dans le paysage politique allemand, mais recule légèrement (entre 10 et 11% des voix contre 12,6% il y a quatre ans).