Ahmed Bachir Kounta n’est plus! Le patriarche de la Rts a tiré sa révérence, hier, à l’âge de 81 ans, suite à un malaise. Il sera inhumé cet après-midi à Ndiassane. Avec son décès, le Sénégal perd un de ses plus illustres fils, tellement l’homme aura marqué son temps. En effet, ses différentes casquettes faisait de lui un des compatriotes les plus en vue. Journaliste, religieux…on a du mal à attacher l’homme à un bord précis.Pour y être entré en 1957, Bachir Kounta est l’un des pionniers du journalisme au Sénégal. Un métier auquel il a cru comme s’il s’agissait d’une confession religieuse. La preuve, il a exercé jusqu’à ces derniers jours, en se chargeant de la traduction à la Rts du message à la nation du chef de l’Etat, le 31 décembre dernier. A l’aise dans tous les Desks, notamment le sport, ses émissions et présentations de journal, ou encore ses reportages sportifs, ont toujours été de grands moments de radio et de télé. Car l’homme, en plus de la maitrise parfaite de la langue (français, wolof, arabe), savait y mettre le sien, en puisant sur son expérience de la vie, sa connaissance de la société sénégalaise, mais aussi de la religion
Né dans la famille Kounta, le défunt a naturellement obtenu le statut de religieux. Et cela s’est confirmé quand il a été choisi comme porte-parole du Khalife général de Ndiassane. Une mission qu’il a servi avec brio, jusqu’au décès, en début novembre dernier, du Khalife Mame Bou Kounta. Grand érudit, il animait régulièrement des causeries religieuses, à la Rts, mais aussi et surtout à Ndiassane et lors de manifestations de la confrérie, un peu partout dans le pays. Lundi dernier, à l’occasion du décès de l’épouse de Mame Bou Kounta, c’est lui qui a tenu en haleine les talibés avec une causerie de haute facture, dont une bonne partie était d’ailleurs accès sur la mort qui l’a emporté hier. Repose en paix…Doyen.
Né dans la famille Kounta, le défunt a naturellement obtenu le statut de religieux. Et cela s’est confirmé quand il a été choisi comme porte-parole du Khalife général de Ndiassane. Une mission qu’il a servi avec brio, jusqu’au décès, en début novembre dernier, du Khalife Mame Bou Kounta. Grand érudit, il animait régulièrement des causeries religieuses, à la Rts, mais aussi et surtout à Ndiassane et lors de manifestations de la confrérie, un peu partout dans le pays. Lundi dernier, à l’occasion du décès de l’épouse de Mame Bou Kounta, c’est lui qui a tenu en haleine les talibés avec une causerie de haute facture, dont une bonne partie était d’ailleurs accès sur la mort qui l’a emporté hier. Repose en paix…Doyen.